Le 12 novembre, les comités de suivi des impacts du projet Simandou ont publié leur rapport annuel sur les impacts dudit projet. Créés en 2023, ces comités de suivi installés le long du corridor (Forécariah, Kindia, Mamou et Kérouané), grâce à l’appui technique de l’ONG Action Mines Guinée, ont documenté les impacts environnementaux et sociaux du projet Simandou dans les zones où passera la voie ferrée.
Les Comités de suivi des impacts du projet Simandou documentent la destruction des champs, des maisons et autres biens des communautés suite à la construction du chemin de fer du Transguinéen. Depuis leur opérationnalisation en 2023, ces comités ont, chacun, produit trois rapports trimestriels, déjà partagés avec les entreprises et rendus publics.
Dans leur rapport annuel, ces comités notent 29 cas d’impacts (Collectifs et individuels) du projet sur les communautés et sur l’environnement. Selon eux, des plaintes ont été déposées auprès du Mécanisme de gestion des griefs des entreprises, pour obtenir réparation. Mais aucune n’a été résolue dans les délais établis par les entreprises elles-mêmes et à la satisfaction générale des plaignants. Six plaintes ont été résolues avec une compensation dérisoire, huit rejetées par les entreprises, quatre seulement ont été résolues avec acceptation des plaignants, 11 sont en cours de résolution « depuis plusieurs mois », soulignent les comités.
« Au cours de la période de ce rapport, les comités ont organisé des campagnes de sensibilisation dans les quatre localités situées sur le corridor qui ont touché 2 779 personnes dont 724 femmes. Cette activité a permis d’informer les communautés à la fois sur les opportunités du projet Simandou, mais aussi sur les enjeux au niveau social et environnemental. Elle a ainsi favorisé la mobilisation communautaire sur la nécessité pour les personnes affectées de saisir des voies de recours légales pour résoudre leurs différends avec les entreprises », explique-t-on dans le rapport ci-dessous en intégralité :
Ibn Adama