Après avoir réclamé le départ de Mamadi Doumbouya et la mise en place d’une transition civile la veille, les Forces vives de Guinée ont sorti ce mercredi 13 novembre une nouvelle déclaration. La plateforme de partis politiques et d’associations de la société civiles opposée à la junte du CNRD rejette l’Avant-projet de nouvelle constitution actuellement en cours de vulgarisation à travers le pays.

Les Forces vives de Guinée, qui réunissent les principales formations politiques et de la société civile du pays, multiplient les prises de position. Sans varier sur leur ferme position d’opposition au Comité national du rassemblement pour le développement (CNRD), la junte dirigée par le général d’armée Mamadi Doumbouya aux commandes de la Guinée depuis le 5 septembre 2021. 

Dans une déclaration publiée ce mercredi 13 novembre, la plateforme dit ne pas se reconnaître dans l’Avant-projet de constitution en vulgarisation depuis le 6 novembre à travers le pays, sous les auspices du Conseil national de transition (CNT). Elle l’explique par une série de violations des lois et des droits humains qu’elle impute aux autorités : la violation de la Charte de la transition qui interdit à Mamadi Doumbouya, aux membres du gouvernement, du CNT et du CNRD d’être candidats aux échéances électorales à venir ; les tueries pendant les rares manifestations organisées depuis l’avènement du CNRD au pouvoir ; les disparitions dont celles des responsables du Front national pour la défense de la constitution, Foniké Menguè et Billo Bah ; la fermeture des médias critiques envers le pouvoir…

En conséquence de quoi, les Forces vives de Guinée réitèrent leur demande formulée hier 12 novembre du départ de Mamadi Doumbouya au plus tard le 1er janvier 2025, suivie de la mise en place d’une transition civile. 

Pour d’amples informations, nous vous proposons ci-dessous l’intégralité de la déclaration.