Le 30 décembre, des enseignants-chercheurs ont manifesté devant le ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’Innovation. Ils dénoncent leur exclusion du processus de recrutement à la Fonction publique.
Après les enseignants contractuels du primaire et du secondaire, ceux du supérieur entrent dans la danse. Écartés du dernier recrutement pour la Fonction publique guinéenne, ayant passé par tous les moyens pour alerter les autorités de la transition, ils décident de se faire entendre par la méthode forte à savoir la manifestation. Ils ont organisé ce lundi, un sit-in pour alerter l’opinion sur leur situation. Des dizaines d’enseignants-chercheurs venant principalement des deux plus grandes institutions d’enseignement supérieur, Gamal Abdel Nasser et Général Lansana Conté de Sonfina, y ont crié leur ras-le-bol. Ils brandissaient des banderoles sur les lesquelles on pouvait lire : « À bas l’injustice : A bas l’exploitation intellectuelle; Rétablissez les enseignants-chercheurs dans leur droit; 5 ans, 6 ans, c’est trop, la justice doit être la boussole ».
Les protestataires disent avoir exercé entre 6 et 10 sans que leur situation ne soit régularisée. Ils exigent donc qu’ils soient intégrés dans les effectifs de la Fonction publique guinéenne. Ils se sont dispersés sans heurts, mais promettent de remettre ça prochainement, pour maintenir la pression sur les autorités.
Yacine Diallo