Le journaliste et administrateur du site lerevelatieur224.com, Habib Marouane Camara, a été enlevé mardi 3 décembre par des « gendarmes » dans la commune de Lambanyi, banlieue nord-est de Conakry. Il a été conduit par ses ravisseurs à une destination inconnue, du moins pour le moment. Selon sa femme citée par le Syndicat des professionnels de la presse de Guinée, SPPG, il se rendait chez l’opérateur économique Kerfalla Camara, KPC, quand il a été « enlevé par des gendarmes » à bord d’un pick-up. Le SPPG s’est fendu d’une déclaration. Il condamne le kidnapping et exige sa libération. Le syndicat demande aussi au Haut commandement de la gendarmerie nationale de « prendre toutes les mesures nécessaires pour préserver l’intégrité physique et morale du journaliste. » Lisez plutôt la déclaration du SPPG !
Le syndicat des professionnels de la presse de Guinée a appris avec indignation L’ENLÈVEMENT du journaliste Habib Marouane CAMARA, Administrateur Général du site d’information www.lererevelateur224.com. Il a été kidnappé par des gendarmes ce mardi 3 décembre 2024 aux environs de 20h, à Lambanyi carrefour KPC. Sa femme a déclaré au bureau national du SPPG que notre confrère était en partance pour le domicile de l’homme d’affaires Kerfala CAMARA dit KPC avec qui il avait un rendez-vous.
Arrivé à Lambanyi pour honorer ce rendez-vous, le journaliste a laissé la grande circulation pour prendre la ruelle qui mène justement au domicile de KPC quand un pick-up de la gendarmerie est sorti devant son véhicule au niveau des dos d’âne. Sans mandat ni convocation, ses assaillants ont cassé le pare-brise de sa voiture avant de l’en extirper de force pour une destination inconnue.
Le SPPG condamne fermement ce kidnapping du journaliste Marouane enregistré seulement quelques heures après la libération ce même mardi, d’un autre journaliste d’investigation Bakary Gamalo BAMBA qui a passé près de 2 mois en prison.
Le SPPG exige sa libération et interpelle le ministre de la justice qui a également la responsabilité de garantir le respect des droits et libertés des guinéens en tant que ministre en charge des droits de l’homme.
Le SPPG demande au haut commandant de la gendarmerie nationale dont les éléments ont commis cet autre crime de prendre toutes les mesures nécessaires pour préserver l’intégrité physique et morale du journaliste qui, jusque-là, n’a jamais refusé de répondre à une convocation.
Conakry, le 3 décembre 2024
Le Bureau National