Au gnouf depuis 2022, Ibrahima Courroux-ma, ancien ministre de la Ville et de l’aménagement du trottoir, a comparu ce mercredi 15 janvier par devant la Chambre de jugement de la Cour de répression des infractions économiques et financières (Crief).
L’ancien ponte de l’Alphagouvernance est poursuivi pour « détournement de deniers publics et enrichissement illicite », portant sur une misère de plus de 612 milliards de francs glissants et de 12 millions de dollars ricains.
A la barre, détendu et coiffé comme à l’accoutumée, Ibrahima Courroux-ma a rejeté en bloc les charges portées contre lui. Son coaccusé, Mohamed 5 Sankhon, qui comparaît libre, a aussi plaidé non coupable.
La partie civile (Agent judiciaire de l’Etat) demande à la Cour un renvoi, affirmant n’avoir poing reçu notification de l’ouverture du procès ce 15 janvier, encore moins la moindre pièce.
« Notre client est en détention illégale depuis 33 mois en lieu et place de 4 mois, selon le mandat de dépôt. Son coaccusé étant en liberté, nous vous demandons d’ordonner sa remise en liberté, pour réparer le tort qu’il a subi », plaide la défense.
Au finish, le président de la Cour, Yagouba Conté, a rejeté la demande de remise en liberté d’Ibrahima Courroux-ma et a renvoyé l’affaire au 22 janvier.
Yaya Doumbouya