Le saccage des portraits du général Mamadi Doum-bouillant sur l’axe Leprince entre Hamdallaye-Cosa notamment irrite le prési de la délégation spéciale de Ratoma. Le 11 mars, Ahmed Ahmed Sékou Tyran euh…Traoré est sorti de ses gonds. Il a réuni chefs de quartier, responsables syndicaux de mototaxis, patrons des PME et des mollahs, pour bavarder sur le sujet.

Le maire nommé de Ratoma a menacé ceux qui s’en prendront aux pancartes arborant le portrait du Doum-bouillant, installées par le Mouvement pour l’alternance en Guinée, MAG, sous le slogan : « Men Faami » (Nous avons compris). Ci-dessous, les bobos d’Ahmed Sékou Traoré sont rapportés par Mosaiqueguinee.

« Messieurs les chefs de quartier, vous avez remarqué que depuis un certain moment, il y a du sabotage en cours dans notre commune. Certains jeunes sont allés déchirer l’effigie du Chef de l’Etat. Cet acte veut dire qu’il n’y a pas de sécurité. Notre commune est tellement fière aujourd’hui. On a un ancien nom. Je voudrais que vous passiez l’information. Si un enfant est appréhendé en train de saboter l’effigie de notre Président de la République, il assumera les conséquences. Il faut éviter de venir demander pardon après. C’est comme quand quelqu’un vient saboter un père de famille, ses enfants vont s’occuper de toi. Notre papa de la nation, notre père de famille, c’est le Général Mamadi Doumbouya. Ça me ferait mal qu’on chicotte un jeune de Ratoma, mais si c’est un malfaiteur, il faut qu’on le corrige. J’invite le syndicat à nous accompagner. Je demande à ceux qui veulent s’accrocher à l’effigie du Chef de l’Etat, d’arrêter. On doit rendre Ratoma propre et comme une commune où règne la paix pour que les gens viennent vivre ici. (…). Avant tout service public de sécurité, c’est à nous d’assurer en premier notre sécurité. C’est à nous d’interpeler en premier, ceux qui posent des actes répréhensibles. Ratoma est en train de changer. Toutes les mauvaises réputations que notre commune avait ont changé. Aidons à poursuivre cela, aidons à changer la réputation de notre commune », a-t-il balancé à ses invités.

Rappelons que le 26 septembre dernier, Dr Mohamed Dioubaté est mort en détention à Kankan. Le médecin pédiatre alors en service à l’Hôpital régional de Kankan avait été arrêté et emprisonné pour avoir brûlé l’effigie du président de la transition, le 7 septembre, au rond-point Komarala Loisirs, dans la commune urbaine.

Ahmed Sékou Traoré face à ses invités