Le 7 mars, la Chambre de commerce d’industrie et d’artisanat de Guinée, CCIAG, a menacé de sévir contre les opérateurs économiques et distributeurs qui fixent par fantaisie les prix des denrées alimentaires.

C’est dans un communiqué lu dans le JT de la Télévisions nationale que cette organisation a fait son annonce. La chambre de commerce menace de poursuites judiciaires aux commerçants qui ne respectent pas les prix fixés, en commun accord entre elle, la direction générale des douanes et la direction nationale du commerce de l’intérieur et de la concurrence.

Le communiqué indique que les contrevenants s’exposent à des sanctions prévues par les textes en vigueur. « La saisie des marchandises, la fermeture temporaire ou définitive des points de vente, des amendes pécuniaires et d’éventuelles poursuites judiciaires », seraient les mesures envisagées contre les réfractaires.

La CCIAG invite les commerçants et distributeurs à se conformer strictement au respect du protocole d’accord, afin de garantir la disponibilité des produits à des prix justes et accessibles.

Par ailleurs, la Chambre de commerce d’industrie et d’artisanat de Guinée exhorte les citoyens à la vigilance. Elle les encourage à signaler à ses services compétents de tous les cas de non-respect des prix fixés.

A voir si les commerçants l’entendront de cette oreille. En Guinée, souvent le ramadan rime avec la hausse des prix des denrées de première  nécessité.

Souleymane Bah