C’est l’assurance donnée ce mercredi 5 mars, par le chef du gouvernement. Bah Oury l’a dit au cours d’une conférence de presse animée ce jour à Camayenne plage. Une sortie médiatique organisée à l’occasion du premier anniversaire de sa nomination à la primature. Cela était intervenu dans un contexte socio-économique difficile, se souvient le conférencier. Allusion à l’explosion du dépôt central d’hydrocarbures, avec des incidences sur les ménages à travers notamment la fourniture d’électricité.
Bah Oury se réjouit qu’un an après la situation se soit améliorée. Même si tout n’est pas rose, admet-il.
Quant au dialogue politique, si «ce n’est pas la grande messe», il n’est pas rompu, selon le chef du gouvernement. Il en va pour preuve des rencontres régulières qu’il a avec certains de ses prédécesseurs à la Primature. Il cite également en exemple l’immersion gouvernementale qui vient de s’achever dans les régions de la Guinée forestière et en Haute Guinée. Il annonce la poursuite de la dynamique dans les autres régions, après le ramadan. Pour Bah Oury, le dialogue ne doit pas être exclusif, ou une affaire entre élites. Il précise également que le ministère de l’administration du territoire et de la décentralisation consacre l’essentiel de son énergie sur les activités devant concourir au retour à l’ordre constitutionnel.
Interpellé sur la question des droits de l’homme, marquée par des enlèvements récurrents d’activistes, le Premier ministre réitère que cela n’est pas à l’avantage des autorités. Une situation qui n’honore pas l’image de la transition, surtout après l’organisation des Assises nationales et le procès sur le Massacre du 28 septembre 2009. «Je suis plus attaché que quiconque au respect des droits humains», assure Bah Oury.
DL