Pour les uns, l’Union Africaine a célèbré le 25 mai 2025 son soixante-deuxième anniversaire, si l’on remonte à la création de l’Organisation de l’Unité Africaine en 1963. Pour d’autres, il faut partir de la Déclaration de Syrte (Libye) du 9 septembre 1999. L’un dans l’autre, cet anniversaire intervient dans un contexte politique et sécuritaire difficile dans maints États du continent.
Après plus d’un demi-siècle d’indépendance de nos pays, au vu du niveau de développement démocratique, qui est très faible et de l’enrichissement scandaleux des dirigeants politiques en Afrique, il est temps de penser au renouvellement de la classe politique africaine.
Au regard du laxisme de l’Union Africaine, qui ne répond pas encore aux attentes des Africains, il est temps de trouver ces oiseaux rares, espèces en voie de disparition, capables de prendre la commande des États africains. Il nous faut trouver des hommes et des femmes qui, une fois élus ou nommés à des hautes fonctions, sont en mesure de :
1° Mettre l’intérêt de leurs concitoyens au-dessus de leur propres intérêts ou de ceux de leurs familles,
2° Lutter contre l’enrichissement illicite de ceux qui exercent des mandats publics ;
3° Rendre à l’enseignement primaire, secondaire et universitaire ses lettres de noblesse.
4° Faire des forces de sécurité des instruments de promotion et de protection des droits fondamentaux et des libertés individuelles ;
5° Promouvoir une société véritablement ouverte, où toutes les forces peuvent s’exprimer librement et participer effectivement au développement économique, politique et social du pays sans avoir la crainte d’être arrêté ou tué.
6° Promouvoir la lutte contre la corruption et la transparence dans la gestion des finances publiques ;
7° Imposer le respect des lois à soi-même, à ses proches et à tous les autres citoyens.
Est-il possible de trouver de telles personnes en Afrique ? Oui, elles existent bel et bien. Peut-être pas dans la classe politique en compétition actuellement, mais elles existent.
Il revient à chacun d’entre nous, Africains, de travailler à l’avènement d’une telle classe de dirigeants beaucoup plus patriotes et vertueux.
LR