Après l’examen du Certificat d’études élémentaires, CEE ou examen d’entrée en 7e année organisé du 12 au 14 juin, c’est au tour du Brevet d’Études du Premier Cycle (BEPC) d’être officiellement lancé ce lundi 16 juin en Guinée. A Coyah, l’épreuve de rédaction a marqué la cérémonie de lancement au Groupe scolaire Mohamed Camara, sous la présidence du Directeur préfectoral de l’Éducation, Lanciné Kaba. Il était accompagné de plusieurs cadres de l’éducation, du président de la délégation spéciale de Coyah, Fodé Morlaye Bangoura, du secrétaire général de l’administration, représentant le préfet, du superviseur national, entre autres.

Pour 2025, ils sont 16 847 candidats dont 8 258 filles à affronter le BEPC à Coyah. Mamadama Bangoura, est candidate, elle a exprimé ses attentes peu avant le début des épreuves. « J’ai hâte de voir le sujet. J’aimerais que nous puissions bien le traiter, afin d’aller au lycée ».
Organisation rassurante
Lors du lancement des épreuves, le président de la délégation spéciale, Fodé Morlaye Bangoura, s’est exprimé avec assurance sur le bon déroulement des opérations. « Je vois vraiment que le centre est très bien sécurisé. On a ouvert les enveloppes, elles étaient très bien sécurisées. Je pense que si ça continue comme ça, comme l’examen d’entrée en 7e année, vraiment ça serait bon ».

Plus loin, il lance un message « aux parents d’élèves et aux élèves, il faut prendre du courage. Nous ne sommes pas venus contre eux, nous ne sommes pas venus pour les faire peur. Nous sommes venus les consoler, pour qu’ils passent bien les examens», rassure t-il.
S’exprimant après avoir effectué une visite dans plusieurs centres d’examen, le directeur préfectoral de l’éducation de Coyah s’est montré optimiste quant au déroulement du BEPC. « C’est un sentiment de joie, parce qu’on a bouclé l’examen d’entrée en 7e année dans de bonnes conditions, sans incident majeur, notamment sur le plan sanitaire. Cela s’est bien passé dans l’ensemble. Aujourd’hui, nous avons entamé le BEPC et nous espérons que tout se déroulera dans le même esprit, pour que les épreuves se terminent dans de bonnes conditions, avant d’aborder le baccalauréat avec la même dynamique.
Dans chaque centre, un dispositif sécuritaire est en place, avec la présence d’un gendarme et d’un policier. À ce niveau, il n’y a pas de problème. Les centres ne sont pas envahis, ce qui montre que le message est bien passé. Les lieux sont désormais réservés uniquement aux élèves, aux encadreurs, aux services de santé et de sécurité. C’est ce que nous constatons actuellement sur le terrain, et cela nous réjouit », déclare Lanciné Kaba.
L’examen se déroulera cinq jours, mobilisant l’ensemble des acteurs du système éducatif pour garantir son bon déroulement. À l’issue du BEPC, les regards se tourneront vers le baccalauréat unique, dont le démarrage est attendu le 23 juin.
Mariama Dalanda Bah