Comme annoncé par le ministre de l’Enseignement pré-universitaire et de l’Alphabétisation, les épreuves du Certificat d’études élémentaires (CEE) ont été officiellement lancées le jeudi 12 juin, sur l’ensemble du territoire national.

À Coyah, après la montée des couleurs à 7h et l’installation des candidats dans les salles, le préfet, colonel Yaya Khalissa, accompagné du Directeur préfectoral de l’Éducation, Lanciné Kaba, et de plusieurs cadres de la préfecture, a procédé au lancement officiel des épreuves à 9h 00. Le Collège Plateau, l’un des plus grands centres d’examen de la préfecture, a servi de cadre à la cérémonie. Témoins, le superviseur national, le chef du centre et des surveillants, notamment.

Devant les médias, Lanciné Kaba, le Directeur préfectoral de l’Éducation, a livré les statistiques tout en saluant les efforts réalisés. « Cette année, nous enregistrons un total de 22 702 candidats dont plus de 11 000 filles. Autrefois, de nombreuses écoles à Coyah n’étaient pas clôturées. Aujourd’hui, grâce aux efforts du Chef de l’État, le Général Mamadi Doumbouya, 90% de ces établissements le sont désormais. La sécurisation des centres réduit considérablement les risques. La présence de la police et de la gendarmerie dans tous les centres a également renforcé la sécurité. Aucun parent n’a tenté d’envahir les lieux, ce qui est en grande partie dû à la campagne de sensibilisation menée en amont. Nous sommes très satisfaits du déroulement de cette première phase ».

Des candidats réagissent

Après la première épreuve, des candidats ont partagé leurs impressions. Aliou Traoré témoigne: « Nous avons commencé par l’épreuve de rédaction dont le sujet portait sur le projet Simandou 2040. J’ai trouvé des idées pour bien traiter le sujet. Malgré la surveillance stricte (deux surveillants par salle), j’ai pu faire de mon mieux. Je suis prêt à affronter la suite de l’examen. »

Maciré Kobélé Keïta, candidate, se veut confiante. « Le sujet était abordable. J’ai commencé par une définition, puis j’ai expliqué comment éviter d’être contaminé en cas de problème de santé. Pour la rédaction, je pense obtenir au moins 8 sur 10. Je suis confiante pour la suite », espère-t-elle.

Une organisation saluée par les autorités

Après avoir visité plusieurs centres, le préfet de Coyah,  colonel Yaya Khalissa, s’est réjoui de la qualité de l’organisation. « Je rends grâce à Dieu pour cette journée. Nous avons visité trois centres : Somayahy-Plateau, Somayah-Centre et Mangata. Partout, j’ai constaté le calme, la discipline et une sécurité bien assurée. Dans les salles, j’ai échangé avec les élèves et leur ai donné un conseil : ‘’Si vous voulez réussir et peut-être devenir préfet un jour, travaillez dur et comptez sur vos propres efforts’’. Le sujet de la rédaction portant sur Simandou, était largement compréhensible, même pour les moins informés. »

Le préfet a aussi rappelé que cette année, la consigne est claire. « Tolérance zéro. Aucune pagaille ne sera acceptée. Les surveillants et délégués font bien leur travail. Jusqu’ici, je n’ai constaté aucune anomalie, seulement quelques absences isolées. »

Colonel Yaya Khalissa a encouragé les élèves en ces termes : « J’ai parlé directement aux enfants, car ils incarnent notre avenir. Nous aussi, nous avons été éduqués et encadrés pour arriver là où nous sommes aujourd’hui. C’est pourquoi, j’appelle les parents à accompagner et soutenir leurs enfants. Il ne faut jamais les abandonner », a-t-il exhorté.

Mariama Dalanda Bah,

envoyée spéciale