Ce mercredi 11 juin, des responsables de l’Agence nationale de la lutte contre la corruption et de promotion de la bonne gouvernance (ANLC-PBG) ont été entendus pour la deuxième fois, par devant le parquet du Tribunal de première instance de Kaloum. Ils sont poursuivis pour « séquestration », par Mohamed Bérété, secrétaire exécutif de l’Agence. Leur audition se poursuivra le 25 juin.
Après avoir été entendus le 4 juin par la Direction centrale de la police judiciaire (DCPJ), Souleymane Sylla, directeur de l’antenne régionale anti-corruption de Kindia, Sayon Koïvogui, chef de département gouvernance, Patrice Sandouno, chef du secrétariat central et Mohamed Lamine Soumah, porte-parole du collectif des mis en cause, ont été auditionnés au TPI de Kaloum ce 11 juin. Pendant une trentaine de minutes, trois des quatre mis en cause accompagnés de leur avocat, ont échangé avec le procureur. Au sortir de l’audition, ils ont regagné à leurs domiciles respectifs, pour revenir le 25 juin. Le plaignant et son avocat étaient absents. Toutes nos tentatives pour joindre Mohamed Bérété ont été vaines.
Le 3 juin dernier, ces responsables ont manifesté devant le siège de l’Agence nationale de la lutte contre la corruption et de promotion de la bonne gouvernance. Ils dénoncent la réduction drastique du personnel et demandent la réhabilitation de leurs salaires et leurs frais de carburant qui leur aurait été « illégalement retiré depuis août 2024 ». Ils indexent le secrétaire exécutif, Mohamed Bérété, d’être derrière cette mesure.
Souleymane Bah