Plus que dix jours avant le coup d’envoi de l’Afrobasket féminin prévu à Abidjan du 26 juillet au 3 août. Et la ferveur grandit dans la ville où les signes de ce rendez-vous continental sont, partout, visibles. Première équipe à poser ses valises au bord de la lagune Ebrié, le Sily National de Guinée. Les joueuses du coach Malick Koné sont arrivées dans la capitale économique ivoirienne ce lundi 14 juillet afin d’y mener la dernière étape de leur préparation avant la compétition.
Moins de vingt-quatre heures après un accueil au son des djembés à l’aéroport international d’Abidjan, ambiance studieuse pour les joueuses de la Guinée sur les parquets du palais de sports de Treichville. Le sélectionneur Malick Koné a tenu à ce que son équipe arrive tôt. « C’est très important pour nous, ce n’est pas un luxe. Si on vient tôt, on peut s’installer, connaître la salle et l’atmosphère. En Guinée, les gens venaient beaucoup dans la salle. Donc, il y avait un peu de distraction. Ici, nous sommes concentrés. »
Concentrés et enthousiastes à l’instar de l’arrière Aïcha Mara qui joue à l’AS Monaco. Elle répond pour la quatrième fois à la convocation de la sélection nationale. « Je ne raterai l’Afrobasket pour rien au monde. Personnellement, je reviens de blessure. J’ai tout fait justement pour pouvoir revenir. Et même si parfois c’est très compliqué, on fait tous les efforts pour rejoindre le pays et donner le meilleur qu’on puisse donner. »
Un test face aux Ivoiriennes
Faire mieux que lors des éditions passées, c’est l’ambition affichée d’Aïcha Mara et ses coéquipières. « On n’a pas eu l’habitude de pouvoir faire même un quart de finale. Le pays compte sur nous. On a un peu plus de temps pour se préparer aussi. Je ne vais pas citer ce qu’on veut faire, championnes ou pas. C’est juste aller beaucoup plus loin que ce qu’on a l’habitude de faire. Ça, c’est sûr. »
Le coach Malick Koné vient de prendre les rênes de cette équipe guinéenne qui est en pleine reconstruction. Le technicien, qui vit et officie aux Etats-Unis, table plus sur le long terme. Il entend néanmoins faire bonne figure à cet Afrobasket. « Mon objectif, c’est de reconstruire l’équipe féminine de la Guinée. La compétition-là me donnera une idée. Donc je dis à mes joueuses de représenter la Guinée dignement avec le cœur, l’effort et la discipline. Moi, j’en serai satisfait. »
Guinéennes et Ivoiriennes devraient se jauger en amical les jours à venir. Occasion pour chaque équipe d’affiner ses automatismes et ses stratégies.
Par RFI