En prélude au référendum constitutionnel prévu le 21 septembre prochain, le gouvernement guinéen a réceptionné un lot de matériel destiné à l’impression des cartes électeurs. Un pas de plus dans la mise en œuvre du processus électoral.
La cérémonie de réception s’est tenue, mercredi 16 juillet, à l’Aéroport international Ahmed Sékou Touré, en présence du Premier ministre Amadou Oury Bah, du ministre de l’Administration du territoire et de la décentralisation, Ibrahima Kalil Condé, et de plusieurs cadres de la Direction nationale des affaires politiques et de l’administration électorale.
À deux mois de l’échéance, les autorités se veulent rassurantes quant au respect du calendrier pour le référendum constitutionnel prévu le 21 septembre. Djenab Touré, directrice générale des Affaires politiques et de l’administration électorale, a précisé que le matériel réceptionné permettra de produire les cartes d’électeurs sur place conformément aux délais fixés par décret présidentiel.

Le ministre de l’Administration du territoire, Ibrahima Kalil Condé, a salué « une avancée logistique majeure », avant de promettre : « Nous venons de réceptionner des palettes de cartes d’électeurs conçues pour couvrir jusqu’à six scrutins. C’est une preuve concrète que le référendum du 21 septembre, voulu par le Président de la République, est bel et bien en marche. C’est une ligne rouge, infranchissable. Le peuple de Guinée peut être assuré que ce rendez-vous électoral sera tenu ».
Le Premier ministre Bah Oury s’est félicité du franchissement d’une étape “significative” dans la préparation du référendum constitutionnel et des autres élections: « Pour certains, cela peut sembler banal, mais il s’agit là d’une transformation profonde du système électoral guinéen. Nous préparons l’organisation des élections de manière souveraine et durable. C’est un investissement pour l’avenir : des scrutins mieux organisés, avec moins de stress, plus de sérénité et une autonomie totale ».

Le chef du Gouvernement a appelé à poursuivre la mobilisation pour réussir le processus électoral.
Abdoulaye Pellel Bah