La Cour suprême devait, ce 17 juillet, se prononcer sur le recours de l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG) contre la décision du ministère de l’Administration, suspendant son congrès du 6 juillet. Mais le procès n’a pas eu lieu.

Les responsables et militants de l’UFDG espéraient, ce 17 juillet, une décision en leur faveur venant de la Cour suprême. Mais celle-ci n’a finalement pas donné son avis sur l’interdiction faite par le MATD au parti de Cellou Dalein Diallo d’organiser son congrès. Selon l’avocat de l’UFDG, maître Mamadou Sané, l’audience n’était même pas programmée. La raison évoquée est le boycott des audiences par les avocats. « C’est hier 16 juillet que les avocats ont suspendu leur mot d’ordre », déclare l’avocat. Il ajoute que la Cour d’appel de Conakry tient sa plénière à Kindia, du 17 au 19 juillet. « Le premier président de la Cour suprême, le procureur et le chef de greffe sont invités à cette cérémonie ».

Maître Mamadou Sané espère que l’audience aura lieu la semaine prochaine : « parce que la loi sur la Charte des partis politiques donne un délai de 15 jours à la Cour suprême de trancher, lorsqu’un parti politique attaque un acte administratif par le ministre de l’Administration du territoire ». Il précise que c’est la Chambre administrative de la Cour suprême qui a été saisie « pour excès de pouvoir et du sursis afin de connaître la date du congrès ».

Pour rappel, l’Union des forces démocratiques de Guinée a saisi la  Cour suprême le 3 juillet. Cela fait suite à la décision du ministère de l’Administration du territoire et de la décentralisation (MATD) d’interdire le congrès de l’UFDG jusqu’à la réintégration des cadres exclus du parti.

Souleymane Bah