Le 23 octobre, un crime d’une rare violence s’est produit dans le quartier Férémah, commune urbaine de Dubréka. Une fille de 3 ans a été retrouvée violée, empoisonnée et abandonnée dans un garage mécanique.
Portée disparue, Oumou Diallo a été retrouvée agonisant dans le coffre d’une voiture, stationnée dans un garage non loin du domicile familial. Selon les premières informations, elle aurait été empoisonnée avant d’être violée par des individus qui courent encore. Transportée d’urgence à l’hôpital préfectoral de Dubréka pour les premiers soins, la victime a finalement succombé au CHU Ignace Deen le dimanche 26 octobre.
Encore sous le choc, Fatoumata Binta Bah, mère de la victime, est revenue sur les circonstances de la disparition tragique de sa fille: «Jeudi matin (23 octobre Ndlr), Oumou s’est levée la première comme d’habitude. Après le petit-déjeuner, je suis allée me tresser en laissant sa grande sœur avec elle. Quand j’ai envoyé quelqu’un pour les appeler, on m’a dit qu’Oumou était sortie avec d’autres enfants. Quelques instants plus tard, des voisines sont venues me demander si leurs enfants étaient chez moi. J’ai dit non ! C’est à ce moment-là que nous avons commencé les recherches (…) Nous avons alerté la police et la gendarmerie. Vers 19h, une femme nous a suggéré de fouiller dans un garage qui n’est pas loin de chez nous. Toute la famille et le voisinage, nous nous sommes précipités vers cet endroit. Arrivés, nous avons fouillé presque tous les véhicules un à un. Dans le coffre d’une voiture, nous avons retrouvé ma fille qui respirait difficilement, des baves blanches coulaient de sa bouche. On l’a envoyé dans une clinique du quartier. Les médecins nous ont transférés à l’hôpital préfectoral de Dubréka. Ceux-ci nous ont informés qu’elle a été empoisonnée, en même temps ils nous ont suggéré de l’envoyer à Ignace Deen. C’est là, qu’on a eu la confirmation que ma fille a été empoisonnée et violée par ses agresseurs. Peu après, Oumou a rendu l’âme », a expliqué la mère à africaguinee.com.

Le corps d’Oumou Diallo se trouve actuellement à la morgue de l’hôpital, pour plus d’enquêtes.
Fatoumata Binta Bah, meurtrie par la disparition brutale de sa fille, lance un cri de détresse : « Je demande au ministre de la Justice et aux autorités compétentes de tout faire, pour mettre main sur l’agresseur de ma fille et qu’il reçoive la punition qu’il mérite ».
Selon le parquet de Dubréka, une enquête a été ouverte pour trouver l’auteur du crime.
Rappelons que l’année dernière, la commune urbaine de Dubréka a enregistré plusieurs cas de viols sur mineurs, notamment en milieu scolaire. Le cas de la petite Aïcha Bah, élève en classe de 4ème année, retrouvée violée et tuée dans les toilettes de son école au quartier Dondolikhouré, a fait couler encre et salive.
Kadiatou Diallo


