À la veille de l’élection présidentielle, la Directrice générale des élections (DGE), Djenabou Touré, a animé un point de stress au siège de l’institution à Camayenne, dans la commune de Dixinn. Elle avait à ses côtés Bouba Yacine Diallo, prési de la Haute autorité de la communication (HAC) et du prési de l’Observatoire national chargé de la supervision des élections (ONASUR), Sékou Koureissy Condé.
Djeinabou Touré a fait le point sur l’avancement du processus électoral et de la campagne. Selon elle, « le bilan est beaucoup plus positif que négatif ». Elle s’est réjouie du fait qu’aucun incident majeur n’ait été signalé durant la campagne, affirmant qu’il n’y avait pas eu d’affrontements. Mais elle déplore quelques plaintes relatives aux manifestations de soutien qui n’avaient pas été intégrées aux programmes de certains candidats. La DG a précisé que ces hics avaient été rapidement résolus. « Il y a eu quelques incompréhensions quand certains présidents de délégations spéciales ont demandé des autorisations à certains candidats, mais ces questions ont été réglées rapidement avec l’aide de la Direction générale des élections », a-t-elle indiqué. S’agissant de la sécurité, Djenabou Touré rapporte l’absence d’incidents graves, notant toutefois qu’un accident mineur s’était produit entre un bus et un autre teufteuf impliquant deux candidats, mais sans faire de blessés ni de morts.

Elle a souligné les efforts consentis pour assurer le bon déroulement du scrutin. « Nous avons formé 2 235 formateurs locaux dans les chefs-lieux des préfectures, qui ont ensuite achevé la formation des membres des bureaux de vote, pour deux jours. De plus, nous avons déployé 118 115 membres de bureaux de vote sur toute l’étendue du territoire, y compris dans les 34 circonscriptions électorales à l’étranger, dans nos ambassades et consulats. »
De la gestion de la subvention accordée aux candidats
En réponse à une question sur la gestion des fonds alloués aux candidats, Djenabou Touré a rappelé que le code électoral prévoit une répartition équitable des subventions de l’État pour les candidats retenus. Et que c’est à la Cour des comptes de contrôler les dépenses effectuées par chaque candidat.
Du rôle de la HAC dans la campagne
Pour sa part, Bouba Yacine Diallo a mis en lumière les innovations en matière de Com pendant la campagne. « Nous avons donné à chaque candidat un maximum de temps de parole : sept minutes par jour pendant les 28 jours de campagne. De plus, une émission de 60 minutes face aux électeurs a été proposée, durant laquelle chaque candidat a pu choisir le contenu et la langue dans laquelle il souhaitait s’exprimer. »
des résultats en 72h voire moins
Parlant de la publication des résultats du scrutin par les médias, Bouba Yacine a précisé qu’il n’y avait aucune interdiction faite aux médias, à condition que cela respecte la législation en vigueur. « Les médias peuvent diffuser les résultats publiés par le ministère de l’Administration du territoire, la DGE et la Cour suprême », a-t-il précisé.
Selon le code électoral, précise la DGE, les résultats des élections doivent être proclamés dans les 72 heures suivant la réception du dernier procès-verbal. Cependant, précisé la DGE, grâce aux nouvelles technologies de l’information et de la communication, les résultats provisoires seront annoncés en 48h, comme lors du référendum.
Interpellé sur la restriction de Facebook dans le bled, le prési de la HAC dit n’avoir pas été saisi ni par les médias ni par les citoyens au sujet de ce hic. Et toc.
Mariama Dalanda Bah


