Ce jeudi 25 décembre 2025, Dr Faya Millimouno, président de l’Alliance Stratégique pour Sauver la Guinée (ASG), a tenu son meeting de clôture à Nongo, dans la commune urbaine de Lambanyi. Devant une foule enthousiaste constituée de militants et de sympathisants, le candidat du Bloc libéral (BL) a salué ses partisans avec un sourire, marquant la fin d’une campagne électorale dynamique.

Lors de son laïus, Faya Mini-mono a dénoncé la fermeture des médias et les restrictions sur Internet, qu’il considère comme une tentative de réprimer la vérité. « Vous savez pourquoi Facebook ne marche pas ? Parce qu’ils ont peur de la vérité. Ils ferment les médias et ils empêchent la jeunesse d’accéder à Internet. Demain, ils vous empêcheront même de vous exprimer. C’est pourquoi, il faut les mettre à la retraite dès ce dimanche [28 décembre] », a-t-il affirmé.

Évoquant le développement économique en Guinée, Faya critique la gestion des ressources naturelles et le manque d’infrastructures dans plusieurs régions, malgré les richesses qu’elles possèdent. « Voyez l’état de notre environnement. Nos richesses sont exploitées, mais l’environnement est dégradé et nous mourons de maladies évitables. Nous mettrons fin à cela, car la transformation locale de nos ressources est non négociable. »

Le leader de l’ASG a réaffirmé son engagement à restaurer la démocratie et les libertés fondamentales en Guinée, soulignant que ces droits sont aujourd’hui menacés par les autorités en place. « Nous sommes dans ce combat pour protéger nos droits et libertés. Si on ne ferme pas les médias, on coupe Internet. C’est pourquoi il faut sanctionner ce gouvernement dimanche et remettre notre pays sur la voie de la démocratie », a-t-il ajouté. Il a aussi dénoncé la mauvaise gestion des infrastructures essentielles et l’absence de développement à Boké, malgré les ressources minières de la région. « À Boké, malgré 49% des parts souveraines de la CBG [Compagnie des bauxites de Guinée], il n’y a toujours pas d’électricité, pas d’eau potable, pas de routes. Comment convaincre qu’avec 15% des parts, on va développer tout le pays ? » s’est interrogé Faya Millimouno.

Le candidat du Bloc libéral  a enfin  critiqué l’intimidation exercée, selon lui,  par les autorités locales. Il promet de ne pas céder face à ces abus. « Les préfets et sous-préfets intimident les citoyens. Nous ne céderons pas à la provocation », a-t-il prévenu. Et de conclure, « dimanche, c’est le début d’une nouvelle Guinée. » Avec ou sans Mamadi Doumbouya ? Il n’en a pipé maux euh… mot.

Mariama Dalanda Bah