Abdoulaye Yéro Baldé, candidat du FRONDEG (Front démocratique de Guinée), a clôturé sa campagne ce jeudi 25 décembre au stade Kabinet Kouyaté de Matoto. Accueilli au Km36 vers 12h, le cortège du candidat du FRONDEG a fait une parade le long de l’autoroute Fidel Casse-Trop et une partie de l’autoroute Leprince avant de tenir son meeting au stade à Matoto. Les militants et sympathisants du candidat Abdoulaye Yéro, convaincus de sa victoire au lendemain du scrutin, ont chanté et dansé aux rythmes des musiques à sa gloire.
Devant cette foule acquise à sa cause, Abdoulaye Yéro Baldé affirme avoir un programme de rupture et de solution pour les Guinéens. D’où, selon lui, le 28 décembre n’est pas seulement une date, c’est aussi un tournant historique pour la Guinée. Expliquant que le scrutin n’oppose pas des individus mais deux visions de la Guinée. Celle du statu quo ou celle du renouveau. « L’alternance que nous portons est celle que les Guinéens demandent aujourd’hui. Nous sommes l’alternative crédible pour le changement en Guinée. Nous ne ferons pas des promesses, mais c’est une urgence aujourd’hui pour le devenir de notre pays. Je suis allé à l’écoute des Guinéens à travers le pays avec toute mon équipe. Nous avons écouté les Guinéens, leur cri, leur douleur, mais aussi leur espoir et cet espoir c’est le programme du FRONDEG qui peut le réaliser. Les Guinéens et les Guinéennes ne demandent pas la lune. Qu’est-ce que vous demandez ? C’est de l’eau potable, des soins de qualité, une école digne pour nos enfants, nos petits-enfants et l’emploi pour vous les jeunes. Nous ne promettons pas tout, parce que nous ne ferons pas de promesses que nous ne pourrons pas réaliser. Nous vous promettons de faire ce que nous allons vous dire et dire ce que nous faisons ».
Abdoulaye Yéro Baldé dit que son parti a des solutions pour résoudre les problèmes de la Guinée. « Nous voulons une éducation qui forme mais pas qui formate, nous voulons une Université qui prépare à l’emploi, pas au chômage. Nous vous disons que la fatalité est finie. Chaque Guinéen doit pouvoir se soigner sans s’endetter. Avec le FRONDEG, chaque Guinéen va se soigner de façon quasi gratuite, je vous le promets. Chaque Guinéen va bénéficier d’une assurance maladie, nous vous le promettons ».
De la jeunesse et des femmes
Pour lui, la jeunesse et les femmes sont la pierre angulaire de la nation. Et l’’avenir de la nation repose sur eux. « C’est pourquoi, affirme-t-il, nous allons faire de l’emploi jeunes au cœur de notre programme », ajoutant que l’emploi ne tombera pas du ciel, mais il viendra de l’agriculture, des petites et moyennes entreprises, du numérique et de la confiance retrouvée. « Gouverner, ce n’est pas se servir, c’est servir le peuple. Alors la lutte contre la corruption sera implacable. Les ministres rendront compte, le président rendra compte, si je suis votre président. La justice sera au bénéfice de tous les Guinéens, les droits de chacun seront respectés. Nous refusons la politique de la division. Nous sommes une nation et nous devons consolider la cohésion nationale. L’unité nationale n’est pas pour moi un slogan, c’est un engagement personnel. Nous allons vous démontrer que cela est possible. La Guinée ne sera forte que si chaque Guinéen se sent respecté, représenté et protégé. Nous le promettons avec notre gouvernance, si Dieu le veut ».
Il dénonce ses rivaux
Abdoulaye Yéro Baldé a lancé des piques à ses adversaires qui, selon lui, n’ont pas n’a daigné répondre à son invitation sur le débat d’idées. Il dénonce « le triste spectacle » de la part de ses concurrents tout au long de la campagne. Notamment des « défilés tapageurs, des slogans vides, voire « des concours de danse. Est-ce que c’est cela la Guinée a besoin ? Aucun n’a osé confronter ses idées aux miennes, parce qu’ils n’ont rien à proposer. Je suis venu avec un projet, un programme et une vision. Ce projet, nous allons l’appliquer au bénéfice de tous les Guinéens », a-t-il conclu. Vers 14h30, militants et sympathisants l’ont accompagné jusqu’à son domicile.
Ibn Adama


