Boubacar Yacine Diallo, l’ancien président du Conseil national de la communication, est de retour à la tête l’institution de régulation des médias en Guinée, rebaptisée HAC (Haute autorité de la communication), selon les termes de la Constitution de 2010. Le Président Alpha Condé ayant remercié l’équipe sortante de Dame Martine Condé, a fait appel à Boubacar Yacine Diallo par un décret du 25 août, pour diriger la HAC. Pour une période de cinq ans. Le 31 août, Boubacar Yacine Diallo, journaliste et patron de presse, a prêté serment devant la Cour constitutionnelle. En compagnie des 12 autres commissaires de l’institution.
Aussi, le nouveau président de la HAC a-t-il démissionné de son poste de vice-président de l’INDH (l’Institution nationale indépendante des droits humains), le 28 août. «J’ai l’honneur de vous présenter ma démission de Institution nationale indépendante des droits humains. Le mandat de président de la HAC que je viens d’obtenir est incompatible avec celui de commissaire de l’INIDH», a-t-il rappelé dans sa lettre de démission, datée également du 28 août.
« C’est avec beaucoup de bonheur que nous avons prêté serment. J’espère que chacun des membres de l’institution respectera ce serment», a lancé le tout nouveau président de la HAC. «Nous avons prêté serment d’arbitrer en toute impartialité. Nous sommes engagés à traiter les dossiers sans prendre parti, ni pour les plaignants, ni pour les journalistes», a indiqué Amadou Touré, le représentant de l’Aguipel (Association guinéenne de la presse en ligne). «La régulation, c’est promouvoir, protéger cette liberté, mais aussi sanctionner en cas de manquement», a indiqué le président de la Cour constitutionnelle.
La cérémonie de prestation de serment a été suivie le lendemain 1er septembre par celle de passation de service.
Yaya Doumbouya