Les quatre coordinations régionales (Basse-Guinée, Haute-Guinée, Guinée-Forestière, Haali Pular) ont été attaquées ce mardi 1er septembre, à Tanéné. Elles étaient réunies pour appeler le Prési Alpha Grimpeur à renoncer au 3è mandat et d’ouvrir un dialogue avec l’opposition.
Selon Guineematin.com, après lecture de la déclaration finale, les forces de l’ordre qui en avaient eu marre de l’ordre qui y régnait ont pulvérisé du gaz lacrymogène dans le domicile privé du Kountigui, El Hadj Sékhouna Soumah pour détendre l’atmosphère. Une attaque surprise. C’est le sauve qui peut. Le Kountigui en rogne crache son venin : «Peuple de Guinée, j’avais besoin de vous ! Le président Alpha Condé est venu me provoquer. Il veut gâter la Guinée, détruire le pays. Aujourd’hui, on s’est réuni ici, il a envoyé les forces de l’ordre pour nous gazer. Aujourd’hui, je vais faire comprendre aux Guinéens qui restent assis face à cette situation qu’ils doivent se lever. Alpha Condé a fait beaucoup de choses pour détruire la Guinée. Même s’il nous jette du gaz lacrymogène, cela ne va pas nous empêcher de continuer notre combat. On n’a pas peur parce qu’il n’est pas sur la bonne voie. Il a imposé aux Guinéens une constitution que personne n’a votée. Actuellement, on est tous enfermés dans la maison, on ne peut même pas sortir parce qu’ils nous ont jeté du gaz lacrymogène ; mais, cela ne nous effraie pas. On attend autre chose encore. S’il plaît à Dieu, on va soulever tous les Guinéens contre Alpha Condé.
Les personnes qui disent qu’Alpha Condé a travaillé pour la Guinée. Je leur dis que c’est faux! Il n’a rien fait pour le pays, à part la construction des hôtels et bars. Alpha Condé ne veut pas quitter le pouvoir, il vient de jeter du gaz lacrymogène dans nos domiciles ; mais, c’est la faute aux Guinéens, parce qu’on se laisse faire».
Cette réunion d’urgence des sages et des coordinations régionales intervient au lendemain de l’annonce par communiqué de l’acte de candidature du Prési Alpha Grimpeur à l’élection présidentielle d’octobre prochain. Un mandat de trop pour ses opposants.
Oumar Tély Diallo