Le patron de la cellule de Communication de l’UFDG, Ousmane Gaoual Diallo, persiste et signe : les dysfonctionnements dans la décision de la Haute Autorité de Communication qui réglemente l’accès des partis politiques aux médias d’État à l’occasion du scrutin du 18 octobre sont bien réels. Il pense que la liberté d’acheter des espaces de communication dans les médias privés pourrait défavoriser les partis les moins dotés financièrement. « Cela donne la latitude aux partis qui ont plus de moyens économiques d’accéder à plus de médias et plus de temps d’antenne par rapport aux autres partis moins dotés économiquement. Dans tous les pays du monde, le temps d’antenne est compté de la même manière, que vous passiez dans les médias publics ou privés… C’est inquiétant », a souligné l’opposant.
L’autre dysfonctionnement porte sur la menace de censure brandie par le président de la HAC, Boubacar Yacine Diallo. « Je l’ai entendu prendre l’exemple en disant : ‘’ quand on dit que quelqu’un est un menteur, quelqu’un est un ceci ou cela, la HAC promet de couper la partie lors du montage audiovisuel du message de campagne. Je pense que l’UFDG ne le passera pas parce qu’on est gouverné par un système de mensonges. Si la HAC n’accepte pas que nous le dénoncions, cela voudra dire que tous nos éléments vont être coupés. J’espère qu’ils n’arriveront pas à ce point»