Dans la perspective de l’organisation des phases finales de la CAN 2023, le président de la Côte d’Ivoire, Alassane Dramane Ouattara, a inauguré le samedi 3 octobre dernier en grande pompe, le stade olympique qui porte désormais son nom. Une façon pour lui de s’immortaliser, à l’instar du Félicia baptisé Félix Houphouët Boigny. Si jusqu’à date, notre pays s’enorgueillit du grand stade général Lansana Conté, comme étant un joyau architectural de la sous-région, le stade olympique d’Epimbé n’a pas son égal en Afrique de l’Ouest.
Cet ouvrage qui a coûté environ 143 milliards FCFA avec une capacité de 60.000 spectateurs, a été réalisé grâce à la coopération sino- ivoirienne. Il a été financé par l’Etat de Côte d’Ivoire et la Chine, respectivement à hauteur d’environ 80 milliards FCFA et 63 milliards FCFA. Il comprend cinq niveaux, une hauteur de 51,4 m. Totalement couvert, bâti sur une superficie totale de 61,250 mètres carrés, il comprend également deux salons présidentiels, une salle de contrôle anti dopage. L’ouvrage sportif intervient dans le cadre de la mise en œuvre des projets relatifs à l’organisation de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2023 de football en Côte d’Ivoire. A cet effet, une cité olympique devrait être aménagée autour de ce stade sur une superficie de 287 hectares. Le projet prévoit aussi un hôtel 4 étoiles, un centre de recherche en médecine du sport et un auditorium de 5 000 places. L’arène peut accueillir des compétitions de football et de rugby.
Faut-il le rappeler, c’est le 20 septembre 2014 que les pays devant abriter successivement trois éditions des phases finales de la CAN ont été désignés par le comité exécutif de la CAF. Ainsi le Cameroun a hérité de l’édition de 2019 ; la Côte d’Ivoire, celle de 2021 ; et la Guinée, l’édition de 2023. A la faveur d’un glissement intervenu dans le calendrier de ces compétitions, le Cameroun organisera la CAN en 2022, et sauf changement de dernière minute ; la Côte d’Ivoire, en 2023 ; et notre pays, en 2025.
Pour ce qui concerne notre voisin ivoirien, en rapport avec les exigences du cahier de charges de la CAF, ce pays est à 80% de réalisation des différentes infrastructures dédiées à l’épreuve continentale. Il en est de même pour le Cameroun qui, en dépit du retard enregistré, est fin prêt pour la CAN, selon Samuel Eto’o fils.
TSD