Pendant que la CENI publie les résultats de la présidentielle du 18 octobre, l’UFDG fait son propre décompte. Etienne Soropogui, ancien de la CENI, a piloté les opérations de centralisation, avec l’aide d’un logiciel français. Furieux, le gouvernement grimpeur a envoyé les forces de sécurité mettre le QG de la Minière sous scellé. Les bureaux sont actuellement cadenassés.
Le 21 octobre, le président de l’UFDG a parlé d’une dizaine de pick-up des FDS stationnés devant ses bureaux à Hamdallaye. « Des agents ont débarqué, ont défoncé le portail et forcé les portes d’accès aux bureaux. Aux dernières nouvelles, ils sont entrain de tout détruire à l’intérieur du bâtiment ».
« Cette descente musclée des forces de défense et de sécurité dans nos locaux avait-elle pour objectif de détruire les preuves de la fraude massive organisée pour permettre le passage en force du 3ème mandat ? ». Sauf que, selon les partisans de l’UFDG, ces preuves sont en sécurité, impossible de les trouver ou les effacer. Le parti compte d’ailleurs saisir la Cour constitutionnelle « pour rétablir la vérité des urnes. »
Aux dernières nouvelles, Étienne Soropogui, opposant et expert électoral qui aurait conduit les opérations de centralisation, est recherché par les services de sécurité.
Oumar Tély