Le 22 février, le ministre en charge des Investissements et des Partenariats publics-privés, Gabriel Curtis, a reçu Hilmi Ege Türemen, ambassadeur de Turquie en fin de mission en Guinée. Le ministre l’a annoncé sur son fil Twitter. Gabriel Curtis estime au beau fixe les relations guinéo-turques. Les investissements du pays d’Erdogan en Guinée sont en progression. Quant aux échanges commerciaux, ils sont passés de 8 millions en 2016 à 300 millions de dollars ricains en 2020. « Bonne continuation à S.E.M. Türemen ! », écrit le ministre Curtis.

Cependant, il demeure difficile de confirmer les chiffres ou plutôt de constater les fruits de ces échanges commerciaux chez le populo qui peine à assurer son quotidien. Tout de même, l’on sait que les relations entre les deux pays se sont resserrées ces dernières années, notamment depuis la visite officielle du Président Recep Tayyip Erdogan à Cona-cris en mars 2016, dans le cadre d’une tournée africaine. La Guinée et la Turquie avaient signé des conventions et des accords de coopération dans plusieurs domaines, notamment la défense, le tourisme, les mines, l’énergie, la santé, l’environnement.

Sur le terrain, la société Albayrak est le gestionnaire de notre Port (non) autonome de Cona-cris depuis août 2018. En contrepartie, elle s’est chargée de nous nettoyer la capitale, sale jusque devant les locaux du ministère de l’Hydraulique et de l’Assainissement, dirigé par le Papa Koly Kourouma. Rappelons que la flotte de cinquante bus offerts en 2017 à la Guinée par la Turquie et marqués par un âge certain, se fait de plus en plus rare dans la circulation, au grand dam des citoyens en proie à la pollution et aux embouteillages.

Yaya Doumbouya