Le 5 mars, le Premier ministre, Ibrahima Cas-Sorry Fofana, a inauguré l’unité de prise en charge chirurgicale des patientes de fistule obstétricale, au Centre national de formation sociale appliquée de Jean-Paul II, commune de Ratoma. Selon les statistiques fournies par la Primature, 90% de fistules sont causées par des accouchements difficiles et 10% par les traumatismes. «Les jeunes femmes primipares, celles qui accouchent pour la première fois, sont plus touchées à cause de leur bassin restreint. A date, elles sont 4 672 femmes ayant bénéficié d’une chirurgie réparatrice de fistules sur 6 353 soit 73,54%. Des centres de réparations intégrés existent dans les hôpitaux de Conakry, Kissidougou, Labé, Kindia et Boké», explique la Primature sur sa page Facebook.
Hadja Aïssata Daffé, la ministre de l’Action sociale et de l’Enfance, a indiqué que le goubernement porte un intérêt particulier au volet médical et à la réintégration socio-économique des nounous qui souffrent de cette pathologie. «Entre 2008 et 2016, le centre de référence Jean Paul II a diagnostiqué 971 cas de fistules. Quelque 620 femmes ont bénéficié d’une chirurgie réparatrice.»
Le Premier ministre a déclaré que son goubernement sortira notre bled de la pauvreté «en créant les conditions d’une solidarité forte», afin que les inégalités et les souffrances soient atténuées chez les nounous. Amen !
Yaya Doumbouya