Dans un post, Alpha Saliou Wann, ex-bagnard de l’hôtel cinq étoiles de Coronthie, a fait un coup de gueule sur la Guinée d’Alpha Grimpeur. Succulent !
«C’était au petit matin du 13 juillet 2013. La réponse de la question posée à la Cour qui a mis fin à deux ans de calvaire. C’est mon cousin koto Ahmadou Oury Barry qui m’a ramené à la maison familiale. Dès qu’on a franchi le portail, mes deux défunts parents (paix à leurs âmes) sortirent nous attendre au seuil de la porte. Quand on les a rejoints, certainement pris par une émotion intense, ils ont failli s’évanouir. Il a fallu qu’on les retienne promptement pour ne pas qu’ils tombent. Mon père qui était très affecté par mon incarcération, mourut six mois après ma libération.
Voyez-vous, c’est comme si notre indépendance a ouvert la voie à des drames terribles causés par des violences politiques inouïes contre les Guinéens. Des milliers de familles ont été endeuillés par la perte de leurs proches de 1960 à nos jours.
Nous sommes dans une jungle où règne la loi du plus fort. Toutefois, l’État de non-droit n’est profitable à personne, même pas aux puissants du jour. Seul le droit protège. Ne vous y trompez pas, personne n’est à l’abri, y compris les bourreaux.
Alpha Condé et ses exécutants oublient qu’à tout moment, ils peuvent se retrouver du côté des victimes. Nous ne tirons jamais les leçons de l’histoire. Les occidentaux l’ont compris, c’est pourquoi, ils ont fait le choix de la démocratie et de l’État de droit qui protègent leurs libertés et droits fondamentaux (…)»
Alpha Saliou Wann