Le 10 août, les chauffeurs de taxi continuent à observer la grève. Cette deuxième journée sur la Route Leprince : la circulation est fluide, aucun taxi, ni minibus sur le terrain. Seulement les véhicules personnels, de rares tricycles et des gros porteurs circulent. Ce sont les conducteurs de taxi moto qui se font plein les poches. Aux environs de 10 heures 30 minutes, un bus d’Albayrak remplit du monde est passé au carrefour Cosa. Sur le tronçon Cosa-Bambéto, de nombreuses personnes avec sacs au dos marchent pour rallier Bambéto.
Michel Teinguiano, rencontré Bambéto, ne trouve pas de taxi pour se rendre à Kipé. « L’augmentation du prix du carburant ne nous arrange pas. Nous supplions le gouvernement de revoir le prix du carburant pour que chacun puisse vaquer à ses occupations librement. J’étais à l’Aéroport mais il n’y avait pas de taxi pour aller à Kipé. Difficilement j’ai eu un véhicule personnel qui m’a amené à Bambéto, à 2 000 GNF le tronçon. Maintenant, je cherche un taxi pour me rendre à Kipé, en vain. Je n’ai pas les moyens pour emprunter un taxi moto. Je continue de chercher une occasion pour aller à Kipé ».
Baïlo Diallo