Annoncées à 10h, les concertations n’ont pas encore débuté au Palais du peuple (11h 30). En cause, les nombreux leaders de  partis minuscules n’ont pas encore eu accès à l’hémicycle de l’Assemblée nationale dissoute, cadre de la rencontre.  

Des leaders arrivés depuis 8h, sont bloqués à l’entrée. Faute de places, dit-on. Pendant ce temps, des présidents de partis sont  en train de s’inscrire sur une liste, espérant participer aux échanges. Frustrés, d’aucuns crient à l’exclusion et annoncent l’échec des concertations.

Avant d’être admis dans l’hémicycle, des dirigeants de partis se livrent à  des interviews, sur  l’orientation de la transition. «Nous voulons que cette transition débouche à des élections libres et transparentes, organisées par des organes neutres», indique Étienne Soropogui, président du mouvement « Nos valeurs communes ».

Pour Oyé Béavogui, Secrétaire général du PDG-RDA, rien de clair ne sortira de la rencontre, avec une telle atmosphère. Néanmoins, il pense qu’il faut écouter les militaires, parce que «c’est à partir de là que les contours de la transition seront fixés et les échanges continueront.»

Diao Baldé, président du parti UGN regrette la mauvaise organisation. Selon lui, on aurait pu organiser mieux. «Nous sommes là depuis 7h, malheureusement, on n’a pas pu accéder à la salle. Nous nous sentons exclu, quand on reçoit une partie et on laisse d’autres. C’est un manquement grave », a dit un leader en colère.

Mamadou Adama Diallo