Depuis la présidentielle de 2020, Abdourahmane Sanoh, leader du Front National pour la Défense de la Constitution, FNDC, la joue très discret. Il ne fait ni de sortie médiatique ni d’apparition en public. Il ne s’affiche plus avec les autres grosses têtes du Front. Il se murmure qu’il ne conjugue plus le même verbe avec ses collègues. Il n’était pas à l’aéro-hangar Gbessia le 18 septembre, pour accueillir Koundouno et compagnie lors de leur retour d’exil. Doux-rat Sanoh n’était pas non plus présent à la conférence de stress du FNDC de ce 24 septembre.
Ibrahima Diallo avait du mal à cacher le malaise : «Au FNDC, nous évitons les débats de personne. Cette conférence de presse a un thème précis, nous souhaiterions que toutes les questions cadrent avec le thème. Nous n’avons jamais dit qu’il y a un problème au FNDC. La différence entre les autres et nous, c’est que chez nous, les pouvoirs sont dépersonnalisés. C’est l’entité qui est importante, pas les personnes».
Foniké Menguè a, lui, dédramatisé en ces termes : « Il a son frère qui est malade, il est à l’hôpital ».
Yacine Diallo