Dans la nuit du 16 au 17 octobre, trois boutiques et une pharmacie ont été cambriolées par des quidams près du rond-point Cosa, dans la commune de Ratoma. Il s’agit d’une agence Money-Gram, une boutique d’habits et un magasin de vente de téléphones et d’ordinateurs.
Ibrahima Bah, propriétaire de la boutique d’habits, témoigne : «Samedi 16 octobre, des bandits ont attaqué nos boutiques. A mon arrivée, j’ai trouvé les agents de la gendarmerie sur les lieux. Les malfrats ont défoncé la toiture au niveau de l’agence Money-Gram qui est à coté, puis ils sont entrés dans ma boutique. Ils ont emporté chez moi, plus de 18 000 000 GNF, avant de dévaliser la pharmacie de l’autre côté. La police judiciaire a fait le constat et indique qu’une enquête est en cours». Ibrahima Bah estime que le démantèlement des PA (Poste d’appui) a favorisé la multiplication des actes de cambriolage dans les environs. Il exhorte les autorités à remédier à la situation, afin de sécuriser davantage les personnes et leurs biens.
Alhassane Boubacar Baldé, propriétaire de la pharmacie, indique que les cambrioleurs n’ont emporté que d’argent : «Le dimanche matin, on a constaté que les terroirs sont vidés. Nous avons aussi remarqué que les boutiques voisines défoncées. Ils ont pris 45 000 000 GNF dans ma pharmacie».
«Mon petit-frère est venu ouvrir la boutique, il a trouvé que des appareils ont disparu. Je suis venu et j’ai constaté un trou au niveau du toit, les bandits ont perforé la tôle. Selon notre dernière facture, nous avons perdu 60 téléphones Samsung et IPhone, pour une valeur de plus de 120 000 000 GNF. S’y ajoutent dix ordinateurs d’une valeur de plus de 32 000 000 GNF», évalue Souleymane Bah, propriétaire de la boutique Haute Technologie. Et de poursuivre : «Des agents de sécurité sont passés nous dire de faire une déposition. Nous avons beaucoup souffert avant d’être-là, c’est difficile de voir tout cela partir tout d’un coup. Nous demandons au Comité national du rassemblement pour le développement de prendre ses dispositions, pour assurer la sécurité des citoyens et de leurs biens.»
Baïlo Diallo