Ils ont quitté le CPP (Collectif des partis politiques) suite à la désignation de La Petite Cellule Dalein Diallo porte-voix du collectif. Sékou Koureissy l’ex Macoute, Jean-Marc Taéliano-oui, Fodé Bangoura, l’ex petit-président et Cie ont créé l’UPP (Union des partis politiques) le 31 janvier derenier. L’objectif de la plateforme : trouver des voies et moyens pour la réussite de la Transition, réunir la classe politique afin de promouvoir le dialogue.
Ce 2 février sur Espace Fm, Sékou Koureissy Con-dé, prési de l’ARENA (Alliance pour le renouveau national) est revenu à la charge : « Nous ne sommes pas des centristes, nous sommes une plateforme comme les autres. Nous sommes tous dans l’esprit du CPP que nous avons mis en place, c’est évident. La question sur le porte-parolat a été le choc. Finalement, le problème ne portait plus sur le fond, mais sur la divergence liée à la forme sur laquelle j’ai compris la position d’El Hadj Cellou Dalein Diallo ». Le prési de l’ARENA souligne que lorsque le CPP l’a mandaté de faire la médiation, la coalition a immédiatement tranché la question sur comment devrait s’effectuer la médiation. « Du coup, la médiation devient caduque. C’est dire que, vous dites à quelqu’un d’aller négocier avec les autres pour qu’ils viennent discuter sur la question du porte-parolat et puis vous votez immédiatement l’adoption du porte-parolat. Le CPP nous a mandatés pour régler un problème qu’il a tué dans l’œuf. Donc, cette médiation n’existe plus, car pour nous, le vote n’est pas un consensus et ne devait pas intervenir en pareilles circonstances », ajoute-t-il. C’est la raison qui justifierait son départ du CPP.
Les plateformes n’hébergent pas les mêmes figures politiques non plus le même poids électoral. Mais, pour le patron de l’ARENA, toutes les plateformes se valent. « C’est la qualité des propositions et la sérénité dans laquelle le travail s’effectue qui font la différence entre elles. Nous n’avons pas voté pour le porte-parolat, nous n’avons pas apprécié l’atmosphère qui prévalait lors des discussions. Nous avons pris de la hauteur, nous nous sommes retirés et nous avons analysé les choses. Finalement, nous nous sommes dit que la meilleure solution est que les médiateurs qui se considèrent porteurs de paix ne peuvent pas rester au sein des plateformes existantes, dès lors que nous avons des contacts avec chaque plateforme », croit-il.
Yaya Doumbouya