Le Pro-crieur  près la Cour de Répression des Infractions Economiques et Financières, CRIEF, Aly Touré a annoncé une info judiciaire concernant le dossier Air-Guinée ce 15 février. Cellou Dalein Diallo, Cheick Amadou Camara, alors respectivement ministre des Transports, ministre de l’Economie et des Finances à l’époque des faits et Mamadou Sylla, patron de Futrelec Holding, acquéreur du coucou sont les personnes visées. Principalement. 

Premier vice-président de l’UDG de Mamadou Sylla, Dembo Sylla se demande pourquoi chaque nouveau régime (El Dadis, El Tigre Konaté, Alpha Grimpeur et Mamadi Doum-bouillant) on brandit les archives du dossier Air Guinée. Alors que, dit-il, cette vente était un acte commercial décidé par les autorités légitimes du pays de la même manière que le gouvernement Doum-bouillant est en train de revendre aux enchères les véhicules de l’État.

Pour asseoir la légitimité et la légalité de cette opération, Dembo Sylla brandit à son tour des documents qui «permettront de vous convaincre du manque de pertinence de ce dossier, sinon que c’est subjectif et à dessein. C’est un dossier sous l’empire de la prescription juridique».

Parmi ces docs, Dembo exhibe le rapport de l’unité de privatisation, la compagnie avant sa dissolution « n’était que de nom». «Elle était clouée au sol et criblée de dettes et le seul avion dont il s’agissait était bloqué dans les ateliers de Israël Arcraft Industrie à Tel-Aviv (Israël), pour des frais d’entretien de 2 345 000 dollars US ».

Il a parlé des dettes d’Air Guinée :

– Dettes sociales : 1 469 951 431 Francs glissants, entièrement payées par Futurelec Holding ;

– Dettes commerciales de Air-Guinée qui s’élevaient à plus de 13 347 000 000 FG soit : créances extérieures: 3 760 000 000 FG ; compagnies étrangères : 6 470 000 000 fg ; créances Intérieures : 3 117 000 000 FG. Documents :