A l’issue d’une réunion ce jeudi 21 avril, l’intersyndicale de l’éducation annonce une grève générale et illimitée à compter du lundi 25 avril 2022, sur toute l’étendue du territoire nationale.

Les syndicalistes regrettent le refus du gouvernement d’accorder une suite favorable à son mémorandum déposé depuis le 28/09/2021;  le non-respect du point 2 du Protocole d’accord en date du 28 janvier 2020.

«Considérant la note technique adressée au Ministre de l’Enseignement Pré-Universitaire et de l’Alphabétisation en ampliation: Présidence de la République, Primature, Ministère du Travail et de la Fonction Publique, l’Inspection Générale du Travail en date du 30/03/2022; Considérant le préavis de grève de l’intersyndicale de l’Education en date du 6 avril 2022; Considérant l’avis de la base lors de l’assemblée générale tenue ce jeudi 21 avril 2022; Considérant le refus d’ouvrir un couloir de négociation en dépit de la bonne volonté de l’intersyndicale de l’Education (FSPE, SLECG, SNE); l’intersyndicale de l’éducation (FSPE, SLECG, SNE) décide de déclencher une grève générale et illimitée sur toute l’étendue du territoire national dans le secteur de l’éducation (Ministère de L’Enseignement Pré-Universitaire et de l’Alphabétisation) le lundi 25 avril 2022.

L’intersyndicale de l’Education invite toutes les enseignantes et enseignants à observer ce mot d’ordre de grève en restant à leur domicile. Il invite également les parents d’élève à garder leurs enfants à la maison ».

Mohamed Bangoura, membre du SLECG, a indiqué que l’avis de grève a été déposé auprès des ministères de l’Enseignement pré-universitaire, de la Fonction publique ainsi qu’à la Présidence et à toutes les institutions concernées. Il semble plus que déterminé à mener le mouvement jusqu’au bout. «C’est la base qui décide d’aller en grève. Donc, les différents bureaux exécutifs des centrales sont tenus obliger de suivre. Donc, nous sommes confiants de l’aboutissement de notre mouvement ». Même si Mohamed Bangoura dit que les négociations se poursuivent le mardi 26 avec les départements concernés, le syndicat mettra en exécution la grève. 

C’est au moment où les cours sont à 80% terminés et à l’approche des examens de fin d’année prévu début juin que les enseignants décident de débrayer. Seront-ils entendus dans un bref délai ? En tout cas, c’est une pression que les enseignants mettent aux autorités de la transition.

Ibn Adama