L’Agence Miriya communication, en partenariat avec le Comité Olympique de Guinée et l’Office National de Formation et de Perfectionnement Professionnels (ONFPP), a organisé les 17 et 18 mai un atelier de renforcement de capacités de 25 femmes journalistes sportives et réalisatrices.
L’événement de deux jours s’est tenu au siège du Comité Olympique de Guinée, situé dans l’enceinte du Stade du 28 Septembre. Il a porté sur diverses thématiques : les valeurs et principes du journalisme, les règles et le lexique du handball, la couverture d’un match de football, la place de la femme dans le journalisme.
Selon le directeur général de Miriya communication, Thierno Saidou Diakité, la formation s’inscrit dans une logique de lutte contre la discrimination au sein des médias et du secteur sportif : « La présente session qui complète celle de novembre 2020 devrait permettre aux bénéficiaires de ce cycle de formation de mettre à profit les connaissances acquises au sein de leurs rédactions respectives pour s’affirmer et se mettre en évidence ».
Déficit de formation
Présente à la cérémonie de clôture, la directrice générale du Comité Olympique de Guinée, Germaine Mangué, a salué l’initiative avant d’inviter les bénéficiaires à se battre pour mieux s’impliquer au sein des rédactions : « On a constaté votre assiduité et votre participation actives à cette formation. Je remercie l’Agence Miriya Communication pour cette belle initiative. Les thèmes de formation sont très importants et constituent un plus dans vos connaissances de terrain et au sein de vos rédactions. Ils vous permettront de vous améliorer davantage. Vous devez vous imposer en tant que femme et prendre votre place ! Mais comment le faire si vous n’avez pas les compétences requises ? Sachez que c’est la compétence qui crée la différence. Qualifiez-vous, prenez vos places, installez-vous dans les rédactions et tendez vos micros partout où c’est nécessaire ! »
Un renforcement de capacité jugé « très bénéfique » par la porte-parole des participantes, Mariam Korka Sow: « Nous sommes satisfaites de la formation. On espère que ce genre d’initiative va se pérenniser, parce qu’on en a besoin pour être au même niveau que les autres. Le déficit de formation nous empêche de retrouver la place que nous méritons. Donc on souhaite avoir plus de formation de ce genre, où on aura l’occasion de lier la théorie à la pratique afin de mieux mettre en exergue nos connaissances. »
Abdoulaye Bah