Le 28 septembre 2009, il ne s’agissait pas d’une manifestation sur la voie publique. C’était un rassemblement dans un stade et non une marche. Donc l’exercice de la liberté de réunion. Il n’y avait ni troubles à l’ordre public ni risque troubles à l’ordre public. Des individus habillés en uniforme, pour des motifs qu’ils sont les seuls à connaître, y ont fait irruption pour accomplir leur sale besogne. On ne peut donc invoquer ce douloureux exemple pour justifier l’interdiction de l’exercice du droit de manifester.
Par ailleurs, même dans les pays où il existe un parlement pluraliste élu où siègent ceux qu’on appelle les « représentants de toutes les forces vives de la Nation « , la liberté de manifester est effectivement exercé. Parfois, des parlementaires prennent part à ces manifestations. L’existence d’une institution au sein de laquelle sont représentées les » forces vives de la Nation » ne devrait donc pas être un obstacle à l’exercice de la liberté de manifester.
MT