L’augmentation du prix du carburant qui passe de 10 000fg à 12000fg a surpris tout le monde. Le mouvement syndical qui avait récemment signé un protocole d’accord avec le gouvernement, se sentent comme trahi. Il s’est réuni le jeudi 2 juin à la bourse du travail pour exprimer son mécontentement. Mais ne semble pas être dans la position d’affronter le gouvernement. Le mouvement syndical demande juste une mesure d’accompagnement permettant de soulager les travailleurs.
Abdoul Kader Camara, 1er secrétaire général de la CNTG a indiqué que le mouvement syndical est étonné de l’augmentation du prix du carburant de façon unilatérale sans associer leur partenaire privilégié qui est le mouvement syndical guinéen. « Nous dénonçons cela, raison pour laquelle nous sommes retrouvés aujourd’hui pour prendre les mesures idoines. Nous disons qu’il y ait forcément des mesures d’accompagnement. Parce que vous savez l’augmentation du prix de carburant a forcément des répercussions sur les populations. Le prix des denrées alimentaires va augmenter, donc porte un coup sur le panier de la ménagère. Nous pensons que le gouvernement guinéen va prendre des mesures pour corriger cet état de fait, qui fera en sorte que les travailleurs puissent équilibrer réellement leur vie ». Abdoul Kader persiste que le mouvement syndical n’est pas du tout d’accord de l’augmentation du prix de carburant sans qu’il ne soit associé pour décider de la nécessité de l’augmentation. Parce que dit-il la flexibilité par rapport à cela existe dans le protocole d’accord. Et que c’est dit dans le même protocole d’accord que les partenaires doivent être associés pour toutes décisions.
Ibn Adama