Ne dit-on pas que les mêmes causes produisent toujours les mêmes effets ? Faire du «sidysouleymaneisme» sans Sidy Souleymane Ndiaye produira, sans aucun doute, les mêmes résultats, la même réalité d’il y a seulement quelques mois sous le régime d’Alpha Condé, dont les séquelles sont encore et encore vivaces dans la mémoire collective : arrestations et autres séquestrations arbitraires de jeunes leaders pro-démocratie ! Sauf qu’à la différence du passé, ces leaders n’entendent point, dorénavant, se laisser impressionner par cette lugubre recette concoctée et léguée à la postérité par l’ancien procureur près le tribunal de première instance de Dixinn dont semble vouloir hélas, usiter un autre procureur. Ce qui serait un retour non souhaité à la case départ !
Le procureur général, Monsieur Alphonse Charles Wright, doit pouvoir mesurer à sa juste valeur, la responsabilité qui est la sienne, et au-delà de sa propre personne, la responsabilité de tout l’appareil judiciaire dans la réussite de cette transition.
Se mettre au-dessus des émotions et des humeurs, s’éloigner de toute attitude qui pourrait s’apparenter à du populisme de gauche, voilà ce à quoi il doit tendre dans l’accomplissement de sa tâche oh combien noble qui est celle de défendre la société et de préserver la quiétude sociale !
La justice, boussole de cette transition comme l’a proclamé solennellement le président de la transition, le colonel Mamadi Doumbouya, doit jouer son rôle de garant des valeurs cardinales de la République !
En tous cas, rien ne sera jamais comme avant. Les intimidations ne peuvent plus avoir droit de cité en République de Guinée ! L’excès en tout nuit. Surtout l’excès de zèle ! A bon entendeur, salut !
Aly Manet