Je viens, au nom de notre aîné, monsieur Abdoulaye Bah, de la grande famille de Saïkou Sanoussi Gongoré, de la famille BML, de la famille de Modi Amadou Baïlo, remercier toute la communauté nationale, les associations de journalistes et alliées dont Le Lynx, mon grand-frère Souleymane Diallo et ses compagnons, l’Association des Victimes du Camp Boiro (AVCB) et son président, les associations guinéennes au Canada et ailleurs, entre autres, Thierno Voyage et Pottal Canada , Amadou Barry et le FUCA de l’Ontario, Lamine Diallo Washington et Pottal Fii Bhantal des Etats-Unis, Diallo Pétel et l’Association des Ressortissants de Gongoré et Maci au Canada, Thierno Moussa et la section de l’UFDG de l’Ontario, Diallo Mosquée et la Radio Rurale de Pita, Sidoux Barry ‘Jeune Afrique’ et Thierno Monénembo, écrivain, ainsi que tous les Guinéens qui ont compati à l’occasion du décès de Bah Mamadou Lamine dit BML à Montréal au Canada, mercredi 6 juillet 2022. Sans oublier les nombreux anonymes qu’il est impossible d’énumérer. Qu’Allah les récompense de sa Grace divine.

L’héritage que notre frère a laissé s’articule autour de trois combats : la liberté de la presse, les droits de l’homme et l’appui à la société civile.

BML et toute l’équipe du Lynx ont été menacés et insultés à maintes reprises notamment par Kiridi Bangoura. Le grand-frère Souleymane Diallo a séjourné à deux reprises au fameux Hôtel cinq étoiles de Coronthie. Ils ont continué, malgré tout, à promouvoir la liberté d’expression en Guinée.

BML était un fervent militant des droits humains. Il militait au sein de l’Organisation guinéenne défense des droits humains (OGDH) et de l’Association des victimes du Camp Boiro (AVCB).

Sous la direction du CENAFOD, BML a rédigé et publié plusieurs livrets sur la constitution, les droits de la personne et la décentralisation. Ces livrets ont été publiés sur financement du CECI où j’étais expert technique canadien en appui à la société civile.

Notre auguste père, Modi Amadou Baïlo Gongoré, industriel et commerçant, a été exécuté dans la forêt du carrefour de Gomba, sur la route Kindia-Mamou en juillet 1971. Après trois mois et dix jours de torture. Ce héros méconnu de son pays a payé les premiers salaires de nos fonctionnaires, après l’indépendance. Les Français avaient vidé même les banques avant de quitter le pays.  Sékou Touré fit appel à mon père pour renflouer les caisses et aider le pays à faire face à ses obligations régaliennes.

Koto, nous sommes au quarante-troisième jour depuis ton départ de ce monde ici-bas, nous privant ainsi à jamais de ta chaleureuse présence, de ton humour décapant, de ton humanité. Yo Allahu hinnoma yaafo!!!

RIP, DORS EN PAIX KOTOAN MAMAD’ LAMINU, BML !

Mamadou Sanoussi Bah, frère cadet du défunt

saikmaci@yahoo.com au 647 784 7505 à Windsor, Ontario, Canada