Après 3 mois de vacances, les élèves guinéens reprendront le chemin de l’école le 4 octobre. A 15 jours de l’ouverture des classes, les écoles privées et publiques s’activent pour préparer au mieux la rentrée scolaire session 2022-2023. L’objectif d’accueillir les élèves dans des bonnes conditions et de ne pas accuser de retard sur les programmes.
Directeur de l’Ecole primaire de Kipé 2, dans la commune de Ratoma, Mamadou Moutaga Souaré explique l’état d’avancement des préparatifs dans son établissement : « Nous ne sommes pas encore à 100 % prêts, mais nous avons bien avancé. On se prépare depuis la rentrée administrative le 15 septembre. Nous avons reparti nos 1 615 élèves prévisionnels en 23 salles de classe ».
L’autre volet des préparatifs concerne l’assainissement de l’école. « Nous avons commencé les nettoyages : la cour est déjà assainie, les toilette aussi. Ce sont les salles de classe qui font un peu défaut à cause des rénovations que nous avons engagées. Il y a des électriciens et des maçons qui n’ont pas encore fini les travaux. Les table-bancs sont sur place », précise Mamadou Moutaga.
Pierre Akossadou, directeur général du groupe scolaire privé La Farandole de Kipé, confie, lui, qu’ils n’ont pratiquement « pas eu de vacances ». Selon lui, la rentrée administrative a trouvé que les salles sont déjà prêtes. « Maintenant, nous sommes sur les inscriptions et réinscriptions des élèves. Ça avance bien, mais je ne peux pas donner de chiffre pour l’instant. Nous sommes dans une école privée, donc nous attendons l’ouverture pour savoir le nombre exact ».
Dans cet établissement scolaire, le Directeur affirme avoir constaté « beaucoup d’engouement et de motivation ». « L’affluence des élèves nous a obligé à organiser des tests avant d’enrôler les nouveaux ». Pierre Akossadou espère ainsi permettre de distinguer les élèves travailleurs des fainéants. «Présentement, sur le plan organisationnel, nous sommes fin prêt. Le vendredi passé, nous avons eu une visite d’inspection de la DCE (Direction communale de l’éducation). Même si on nous dit de commencer demain, on est prêts ».
Tout le monde semble donc prêt pour le 4 octobre prochain.
Djenaba MARA (stagiaire)