Le CNRD continue de vider les effectifs de la fonction publique. Le 28 décembre, le colonel Mamadi Doumbouya a envoyé à la retraite 22 magistrats du bled. Ces cadres (en bois) du mystère de la Justice travaillaient, entre autres, à la Cour suprême, aux Cours d’appel de Cona-cris et de Kankan, à la Cour des comptes. Ils cesseront le travail à partir du 31 décembre 2022.
Il s’agit de Cécé Théa, Aïssatou Poréko Diallo, Aboubacar Sylla, Ibrahima Kabélè Bangoura, Mamadou Maladho Diallo, Joséphine Lamou, Baïla Diallo, Mamady Keïta, conseillers à la Cour Suprême, Kadiatou Traoré, Paulette Kourouma, présidentes de chambre à la Cour Suprême ; Fodé Moussa Camara, magistrat à la Cour Suprême ; Amadou Sylla, ex-secrétaire exécutif du Conseil supérieur de la magistrature, Soleymane Bah, président de la Chambre des Appels à la CRIEF, Lansana Kadialy Touré, magistrat en service à l’Inspection générale du ministère de la Justice et des Droits de l’Homme, Kaman Guilavogui, magistrat à la Cour d’Appel de Conakry ; Fayimba Condé, président du TPI de Kankan ; Mohamed Lamine Diawara, conseiller à la Cour d’Appel de Conakry ; Mamadou Traoré, conseiller à la Cour d’Appel de Kankan ; Étienne Kamano, conseiller à la Cour d’Appel de Conakry ; Mamadou Ciré Doumbouya, président de Chambre à la Cour des Comptes ; Fodé Kerfala Camara, Secrétaire général de la Cour des Comptes ; Mamadi Mara, conseiller maître à la Cour des Comptes.
Selon le décret, le Conseil supérieur de la magistrature avait donné son quitus depuis le 7 décembre. Ces fonctionnaires rejoignent des milliers d’autres qui ont déjà fait valoir leur droit à la retraite depuis l’arrivée du CNRD.
Yacine Diallo