Le 28 janvier a eu lieu l’assemblée générale de l’Union des Forces Républicaines à son siège à Matam. Comme d’habitude, des militants du parti se sont mobilisés, pour écouter les responsables du parti.
Fodé Baldé, responsable de la communication digitale de l’Union des forces républicaines (UFR), a expliqué la vision du président du parti, Sidya Touré, pour la Guinée notamment son programme politique qui s’articule autour de l’agriculture, l’élevage et la pêche. D’où le slogan « Sidya Touré, la solution pour le pays ». Selon Fodé Baldé, l’UFR s’inscrit dans le cadre du développement des idéaux qui fondent le parti : une Guinée prospère, démocratique, unie, au travail, dont les richesses seront équitablement partagées. Une Guinée de justice qui noue avec les valeurs qui la fondent : Travail, Justice, Solidarité. « Le choix du président Sidya Touré, c’est le choix des Guinéens. Il ne cherche pas le pouvoir pour apprendre à gérer, il cherche le pouvoir pour que les Guinéens puissent profiter de son expérience ».
« Rien ne se fera sans nous »
Après les éloges à son leader, Fodé Baldé a attaqué la gouvernance du CNRD (Conseil national du Rassemblement pour le Développement) qu’il qualifie de « médiocre ». Il a dénoncé les projets de recensement général de la population et le recensement d’état-civil à caractère administratif. Selon lui, il serait illusoire de penser qu’on peut extraire le fichier électoral du recensement d’état-civil à caractère administratif. Le recensement général de la population ne devrait pas être une priorité d’un régime de transition, a-t-il estimé. D’autant que le dernier recensement date de 2014, donc moins de 10 ans, comme le recommande, les institutions internationales. «Que le CNRD comprenne que nous sommes de ceux qui veulent que leurs noms soient inscrits en lettres d’or. Cela n’est possible que lorsqu’il agisse de sorte qu’on aboutisse au retour rapide à l’ordre constitutionnel. Parce que le peuple souffre déjà. » Fodé Baldé d’ajouter : « On peut faire un coup d’Etat avec les armes, mais on ne peut pas gouverner avec les armes. On gouverne dans l’inclusion, avec le consensus, avec les Guinéens et pour les Guinéens, quand on est en Guinée. On ne peut prétendre faire un dialogue sans l’UFR, l’UFDG et le RPG. Il n’y aura pas d’activités dans ce pays sans notre inclusion. Ce n’est pas nous qui le disons, c’est le CNRD qui le dit à l’article 1er de la Charte qui dit que l’une des valeurs de la transition, c’est l’inclusion et la transparence. Donc, j’appelle les uns et les autres à plus de résilience, à plus d’attention pour ne pas se prêter à des sirènes qui veulent faire croire qu’ils peuvent imposer aux Guinéens leur desiderata sans que les Guinéens ne réagissent».
Mamadou Adama Diallo