Samedi 18 mars, l’assemblée générale hebdomadaire de l’UPR (Union pour le progrès et le renouveau) s’est tenue à son siège au quartier Minière, dans la commune de Dixinn. À l’absence du président du parti, Bah Ousmane, c’est El Hadj Mamadou Sanou Dramé, membre du bureau exécutif national qui a présidé le meeting.
Engagé dans une phase de reconstruction, mais confronté à des difficultés de remobilisation de ses militants et sympathisants, l’UPR a accueilli de nouveaux adhérents ce 18 mars. À ces nouveaux membres, il a été signifié les principes et idéologies des fondateurs du parti depuis sa création en 1998. Parmi ces consignes, respecter la ligne directive de l’UPR, dont, savoir comment acquérir le pouvoir dans le respect des principes démocratiques, avec les urnes, sans violence ou effusion de sang.
Les Forces vives de Guinée veulent marcher le lundi 20 mars dans le Grand Conakry, pour exprimer leur mécontentement face à la gestion de la transition, pour exiger un retour à l’ordre constitutionnel. L’UPR voit les choses autrement. Le parti ne compte pas se joindre à la manifestation, même s’il reconnaît qu’il faut lutter pour le pouvoir. Selon l’Union pour le progrès et le renouveau, « il faut éviter de marcher sur des cadavres pour acquérir le pouvoir ». Mamadou Sanou Dramé réitère que le « pouvoir ne s’acquiert pas dans la violence, ni dans la rue. Il faut sensibiliser et éduquer les jeunes, ne pas les envoyer à l’abattoir, car c’est l’avenir de demain ».
Le rapporteur soutien que l’UPR a toujours privilégié le dialogue et œuvré pour la paix et la quiétude sociale.
Les dirigeants de l’UPR appellent les Guinéens à faire preuve de maturité, faire une rétrospection, tirer des leçons et éviter de refaire les erreurs du passé. Ils soulignent que les violences du passé n’ont pas servi à grand-chose et ont endeuillé beaucoup de familles.
Abdoulaye Pellel Bah