Le Collectif des candidats au concours d’intégration à la Fonction publique, conservateurs de la nature, session 2019-2020, a animé une conférence de presse le 30 mai à la Maison de la presse, sise au quartier Minière pour protester contre la non publication des résultats du concours. Depuis septembre 2020, plus de 25 000 jeunes avaient passé un concours pour accéder à la Fonction publique, jusqu’à présent les résultats n’ont pas été publiés. Alors qu’après le coup d’État du 5 Septembre 2021, le gouvernement de la Transition a annoncé des concours de recrutement pour l’accès à la Fonction publique. Ce que ces candidats ne comprennent pas. Malgré plusieurs démarches, notamment adresser des courriers aux autorités, organiser des sit-in, ils n’ont pas encore eu gain de cause.
« C’est avec un sentiment d’indignation et de déception que nous nous adressons à vous, en ce jour solennel du mardi, 30 mai 2023. Nous avons appris que l’État est une continuité et que la seule voie d’intégration à la Fonction publique est le concours national, conformément aux textes et lois en République de Guinée. L’avènement du Comité national du Rassemblement pour le Développement (CNRD) à la tête de la nation guinéenne a suscité un espoir pour la jeunesse guinéenne. Nous nous rappelons encore de la célèbre phrase du Président de la Transition, à la prise du pouvoir le 05 Septembre 2021, selon laquelle « la justice sera la boussole qui orientera tous les Citoyens ». Nous voulons que la boussole s’oriente enfin vers la publication des résultats de ce concours qui n’a que trop duré dans les terroirs du Ministère du Travail et de la Fonction publique », a déclaré Siba Marcel Kalivogui avant d’indiquer : « Nous n’avons ni argent ni relation humaine pour accéder à la fonction publique. La seule chose que nous disposons, c’est la formation académique ».
Ces jeunes continuent de croire que le Président de la transition, Mamadi Doumbouya, règlera leur situation. Au cas contraire, ils comptent se battre jusqu’à ce qu’ils soient rétablis dans leur droit. « Nous sommes des pauvres dont l’avenir est en train d’être gâché », se lamente Kalivogui.
Ibn Adama