Détenteur des blocs 3 et 4 du gisement de fer du Simandou, dans le sud-est de la Guinée, Rio Tinto a signé le 17 août un contrat d’exécution de terrassement d’une valeur de 244 millions de dollars avec la filiale ouest-africaine de Chinese Overseas Engineering Co, Ltd (COVEC). Une étape cruciale dans le développement du projet.
La cérémonie de signature a eu lieu dans un réceptif hôtelier de Cona-cris. Par ce nouveau contrat, la filiale ouest-africaine de Chinese Overseas Engineering Co, Ltd (COVEC) aura comme tâche de préparer les sites pour la construction de nouvelles infrastructures sur la mine de Simandou, en Guinée forestière. Les équipes de COVEC se concentreront sur les zones industrielles de la mine, la piste d’atterrissage de l’aéroport de Beyla et les camps de construction du chemin de fer reliant la mine de Rio Tinto au futur réseau de la Compagnie du TransGuinéen, l’infrastructure ferroviaire cogérée par l’État guinéen, Rio Tinto et WCS (Winning consortium Simandou) qui détient les blocs 1 et 2 du même gisement.
Selon Derrick Hansen, dirlo des achats de Rio Tinto, l’attribution de cet important contrat à COVEC ouvre une nouvelle relation commerciale. « Le début des travaux de terrassement marque une étape clé dans le développement du projet. Pour Rio Tinto, cela rend encore plus concrets ses engagements. COVEC a fait des progrès considérables depuis le début des travaux à la mi-juin, les ouvriers sont déjà mobilisés. Pendant la durée du contrat, les travaux de terrassement créeront des emplois et des opportunités de formation, alors que le rythme des travaux s’accélère régulièrement ».
Priorité aux compétences locales
COVEC apportera une expertise en ingénierie et construction.L’accord constitue l’un des deux contrats de terrassement attribués par Rio Tinto ces derniers mois, pour un total de 544 millions de dollars ricains. « Ces deux contrats reposent sur un engagement à apporter de la valeur à long terme à la Guinée, par le biais de l’emploi local et du transfert de compétences. Cet accord marque le début d’une nouvelle phase du projet, qui nous permettra d’accélérer la construction de la mine, des infrastructures ferroviaires et portuaires. Nous allons poursuivre sur cette dynamique positive, en continuant à travailler en étroite collaboration avec le gouvernement guinéen et tous nos partenaires », a rassuré Derrick Hansen.
Zach Zang, représentant de la société COVEC, promet de diligenter les travaux d’infrastructures de la mine de Simandou, en toute sécurité. Même que le transfert et l’amélioration des compétences des travailleurs locaux sont sa priorité. « Nous nous engageons à recruter 100% de la main d’œuvre non qualifiée auprès des travailleurs guinéens, en particulier les communautés locales dans un rayon de 80 km et maximiser l’emploi des chauffeurs, d’opérateurs, de travailleurs qualifiés et de gestionnaires guinéens. COVEC s’engage à travailler sur les exigences de Rio Tinto et du gouvernement guinéen en matière de normes et spécifications techniques de santé et de sécurité, de performances environnementales, communautaires et sociales, de contenu commercial local et de relations industrielles. COVEC fera de son mieux pour servir Rio Tinto, car nous faisons tous partie du projet Simandou », a conclu Zach Zang. Amen !
Ibn Adama