La Confédération africaine de football (CAF) a donné son accord de principe pour que la prochaine Coupe d’Afrique se tienne en juillet et en août 2025 au Maroc, a indiqué lundi à l’AFP un responsable de l’instance sportive basée au Caire.
Début février, Patrice Motsepele, président de la Confédération africaine de football (CAF), refusait encore de donner une date précise pour la prochaine édition de la CAN. Initialement prévue en janvier et février 2025 au Maroc, elle avait été repoussée à une date indéterminée. On en sait désormais plus sur le calendrier. Elle se tiendra en été… et alors que la Fédération internationale (Fifa) organise son premier grand Mondial des clubs à 32 équipes du 15 juin au 13 juillet aux États-Unis.
Un embouteillage de compétitions durant l’été qui risque de provoquer de sérieux maux de tête à certains clubs qui se verraient privés de leurs joueurs pour une longue durée.
Lundi, un responsable du comité en charge des compétitions a affirmé à l’AFP sous le couvert de l’anonymat qu’il y avait « un accord de principe entre la CAF et la Fédération marocaine de football pour que la CAN se tienne durant l’été, plus précisément en juillet et en août » 2025. « Cet accord a été trouvé sous l’égide de la Fifa après des pourparlers entamés il y a plusieurs mois et qui se sont intensifiés lors de la dernière édition conclue ce mois-ci en Côte d’Ivoire », a-t-il poursuivi. « Les dates actuellement proposées sont du 20 juillet au 16 ou 17 août 2025 », a-t-il conclu.
Les deux précédentes Coupe d’Afrique des nations ont déjà été décalées. La CAN 2021 s’est jouée en janvier-février 2022 au Cameroun, et la dernière Coupe d’Afrique en date, toujours officiellement baptisée CAN 2023, avait commencé le 13 janvier en Côte d’Ivoire avant d’être remportée par le pays hôte le 11 février.
Par ailleurs les qualifications pour la CAN 2025 n’ont toujours pas commencé. Un tour préliminaire est programmé du 18 au 26 mars selon le calendrier de la CAF. La CAN 2027 doit être organisée dans trois pays, le Kenya, la Tanzanie et l’Ouganda.
Le Parisien