Alors que les critiques fusent de toute part contre le retrait d’agréments et de fréquences à trois groupes de médias, le goubernement clame que « cette mesure ne constitue en aucun cas une entrave à la liberté de la presse en République de Guinée. » Le communiqué en date du 24 mai est signé du porte-voix, Ousmane Gaoual Diallo, ministre des Transports. Selon le doc, le « gouvernement travaille à restaurer l’ordre constitutionnel, et non à établir une ‘’démocratie médiatique.’’ »
Les autorités reconnaissent que la contribution des médias à l’apaisement et à unité nationale est cruciale » en cette « période de transition et de fragilité sociale et politique. » Mais pour le goubernement, « certains médias manquent à leurs responsabilités, en enfreignant des lois sur la liberté de la presse, la Haute autorité de la communication et le Code de bonne conduite des journalistes ». L’article 6 du Cahier des charges portant sur l’obligation de respect de la dignité de la personne humaine et les exigences de l’unité nationale et de l’ordre public serait violé par les radios et les télés « supprimés ». Ci-dessous, l’intégralité du communiqué.