Dans un communiqué publié cette nuit du mardi à mercredi 26 juin sur la page Facebook du ministère de la justice, le parquet du tribunal militaire de Conakry annonce la mort du général Sadiba Koulibaly. Mort constatée depuis quatre jours par la médecine légale de l’Hôpital national Ignace Deen.
L’ex-chef d’état-major général des armées et numéro deux de la junte au pouvoir venait d’être jugé et condamné par la justice militaire à cinq ans d’emprisonnement, pour « désertion à l’étranger » et « détention illégale d’armes de guerre ». Puis radié de l’armée pour « atteinte à la sureté de l’Etat, inconduite et désertion ».
En rupture de ban avec le pouvoir, il était rentré la nuit du 23 mai de Cuba, où il officiait comme chargé d’affaires de la Guinée depuis un an. Aussitôt revenu que son domicile, en haute banlieue de Conakry, a fait l’objet de descente militaire. Sadiba et six de ses hommes ont été arrêtés et jugés.
Après sa condamnation, l’officier général a été gardé dans un lieu tenu secret, selon plusieurs sources dont son avocat, Me Mory Doumbouya qui disait ne plus avoir de contact avec son client.
Sur les circonstances de sa mort, lire ci-dessous le communiqué des autorités judiciaires.
