Le 8 octobre, Aïssatou Bah, épouse de Mamadou Billo Bah, a demandé à la Première dame, Lauriane Darboux Doumbouya, d’agir afin que Foniké Menguè et Billo Bah soient libérés.
Oumar Sylla alias Foniké Menguè et Mamadou Billo Bah, respectivement le coordinateur national et le responsable des antennes et de la mobilisation du Front national pour la défense de la Constitution, FNDC, ont été enlevés le 9 juillet dernier à Cona-cris. Leurs avocats (sans vinaigrette) et leurs familles, sans nouvelle, ne cessent de s’inquiéter et de réclamer leur libération.
Sur Facebook le 8 octobre, dame Aïssatou Bah, épouse de Billo Bah, a réitéré son appel à la libération des activistes de la société civile. « Madame Lauriane Doumbouya demande à ton mari de nous rendre nos époux », écrit-t-elle. Les éléments des Forces spéciales (unité d’origine du Prési de la Transition, Mamadi Doum-bouillant) sont pointés, avec des pandores, d’avoir nuitamment kidnappé Foniké Menguè et Billo Bah à la veille d’une manif contre la cherté de la vie, la fermeture des médias, entre autres.
« La douleur que vous nous infligez en ce moment est immense, surtout pour les enfants, pour qui cette situation est incompréhensible. Tout ce qu’ils désirent, c’est d’être près de leur père, tout comme moi auprès de mon époux, de nos époux ! En ce moment précis, le vôtre est avec vous, mais vous choisissez de nous priver de ces moments précieux. Cela me désole profondément », s’attriste Aïssatou Bah, à l’adresse de Lauriane Darboux Doumbouya.
Aïssatou Bah renchérit que « libérer les êtres chers ne relève pas de la faiblesse, mais d’une forme de sagesse, presque divine, pour notre pays. Il est essentiel de prendre du recul pour mieux analyser les conséquences de cette situation afin de prendre la bonne décision. Nous attendons avec impatience de revoir nos époux à la maison, en bonne santé. » Amen !
Le 22 juillet dernier, Hawadjan Doukouré et Aïssatou Bah, respectivement épouses de Foniké Menguè et de Billo Bah ont saisi la justice française, pour « disparition forcée », contre le Prési Mamadi Doum-bouillant. La plainte vise aussi Balla Samoura, le Haut commandant de la gendarmerie nationale et Aboubacar Sidiki Camara, le ministre de la Défense nationale.
Yaya Doumbouya