Les plaidoiries et réquisitions dans le procès Rémy Lamah, ex-ministre de la Santé et de l’Hygiène publique, étaient programmées jeudi 31 octobre. Mais la Chambre d’appel de la Cour de répression des infractions économiques et financières, CRIEF, a renvoyé l’audience au 7 novembre prochain. Et pour cause !
L’ex-ministre Rémy Lamah et la société SOGUIMAP SARL sont poursuivis par l’Etat guinéen et la société ZMC, pour des faits présumés de « corruption dans la passation de marché, l’exécution et le contrôle des marchés publics et complicité. » Les réquisitions et les plaidoiries n’ont pas eu lieu comme prévues le 31 octobre par devant la Chambre d’appel de la CRIEF. La cause ? La défense des accusés, Rémy Lamah et la société SOGUIMAP SARL, dit n’avoir pas pris connaissance des pièces de plaidoiries et réquisitions communiquées par la partie civile. Elle a souhaité que le dossier soit renvoyé, pour lui permettre de prendre connaissance des contenus des pièces fournies par le camp adverse, afin de bien se préparer. Mais les avocats de la partie civile ont refusé la demandé, insistant afin que le dossier soit plaidé purement et simplement.
Aly Touré, représentant du ministère public, appuie : « Pour éviter que la décision soit exempte de tout reproche, renvoyez au jeudi plus tard.»
Ce que le juge, Daye Mara, a suivi, il a renvoyé au 7 novembre l’audience et a ordonné à la défense, la communication de ses écritures aux autres parties plus tard, lundi 4 novembre.
Pour rappel, le 31 juillet 2023, la Chambre du jugement de la CRIEF avait renvoyé Rémy Lamah et SOGUIMAP, pour des fins de la poursuite pour délit non constitué.
Souleymane Bah